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Armand

3 juillet 2010 - 16 commentaires

Il y a deux jours ou peut-être 200 ans, en date du 3 juillet j’étais dans un avion qui me ramenait d’un voyage fantastique à l’autre bout du monde vers la France. Je suis arrivée à destination le lendemain midi.

J’ai pu embrasser mes sœurs dès mon arrivée, elles étaient venues me chercher. Dans mes souvenirs, nous sommes dans la voiture, je me rappelle la chaleur de l’été contrastant avec l’hiver de l’autre hémisphère où je me trouvais quelques jours auparavant, et surtout je me souviens de mon trouble lorsque je remarque que nous ne nous dirigeons pas vers la maison de ma mère. Mais je ne pose pas de question, peut-être qu’au fond, je n’ose pas, et puis je suis fatiguée, déphasée, je ne comprends pas tout ce qui se passe, alors je n’ose pas. Pourtant au dessus de tout il y a ce désir de le prendre dans mes bras, de me nourrir de lui, de le laisser absorber ma force, un peu de ma vie, comme pour rallonger la sienne. Ce besoin de lui urge. Je dois le tenir pour ne jamais le laisser partir. Je viens de traverser la planète pour le voir alors l’impatience me torture.

J’ignore comment elles ont réussi ce tour de force, mais au début, elles ne m’ont rien dit. Je ne sais plus pendant combien de temps cela a duré mais elles n’en ont pas parlé et moi non plus. Avec le recul, je les ai trouvées formidables pour ça, pour avoir attendu. Je crois que ce fut long, toujours un peu dans mon voyage, j’étais légèrement perdue, je ne sais plus du tout de quoi on a discuté. Mais les retrouvailles avec elles étaient si bonnes, si réconfortantes, je me régalais tant de leur présence, que je ne sais plus comment elles se sont décidées à me l’avouer. Néanmoins je me rappelle bien de leurs mots : «il est parti hier soir», c’est ce qu’elles m’ont dit. S’ensuivit dans ma tête une sorte de chamboultou imaginaire, le chaos, la confusion. «Il est parti, ô je le sentais ; je savais qu’il partirait si je rentrais ; il est parti, mais parti où?» Elles m’ont expliqué la façon dont cela s’est passé, elles m’ont dit la musique, les proches présents, sa souffrance, leur trouble, et puis le cœur qui s’arrête, tout le monde retenant sa propre respiration dans ce moment presque soulageant de grande déchirure.

Je vous le disais, cette histoire est arrivée la première semaine de juillet, il me semble que c’était hier, ou peut-être il y a un siècle, je ne sais plus, c’était un épisode de flottement, un de ces instants hors du temps. Voilà, comment s’est passé pour moi le jour où mes sœurs m’ont appris que notre petit frère était mort.

Un peu plus tard, encore avec le soutient de mes deux fidèles acolytes, j’ai tout de même pu le prendre dans mes bras. En le voyant sur cette table froide où il était allongé, je n’ai d’abord pas pu retenir les cris. Finalement d’abord par tâtonnements et puis avec fougue, à maintes reprises je l’ai serré, je me suis blottie contre son torse, je me suis enivrée de son odeur, j’ai caressé ses cheveux épais. Mais il n’a pas semblé absorber l’énergie que je persistais à lui envoyer, il n’a pas fait sourire ses yeux en réponse à mes « je t’aime », il n’a pas réagi à mes baisers. J’ai cherché son petit sourire en coin dans ses jolis traits, mais je ne pouvais que l’imaginer… Il était parti.

Je n’ai jamais bien compris que l’on commémore l’anniversaire de la mort de quelqu’un. Je ne fête pas l’absence ou le départ de mon frère ici, je tente de le faire revivre en moi, en quiconque, à travers mes rêves de moments de fraternité comme j’en ai tant espéré, en chaque circonstance qui me le rappelle… Et bien que ça soit peut-être quelque chose d’intime, j’ai envie que la Terre entière pense à lui, que chacun sache à quel point le monde a beaucoup perdu en ce maudis jour de juillet!

Coucher de soleil Mononokai

Lake Mononowai – Nouvelle-Zélande

Si j’ose vous raconter tout cela, ça n’est pas pour me faire plaindre, car c’est lui qui a souffert pendant des mois, mais je cherche assurément à vous atteindre (et aussi à parler de lui, encore, encore). J’ai juste envie de vous dire : n’hésitez plus, vivez votre vie comme vous l’entendez, en conscience, sans oublier de prendre soin de vous et des autres. Mais bien sûr, je sais que vous seuls pouvez faire ces choix…

***

Entre nous :

La médecine ne donne pas aujourd’hui de réponses à toutes les questions santé que l’on se pose. Toutefois, prendre soin de soi et du monde afin de prévenir les problèmes est incontestablement une piste positive. Malheureusement, il est clair qu’il existe de nombreux facteurs sur lesquels nous avons peu d’emprise. Il n’empêche que nous pouvons toujours nous occuper de nous-même avec bienveillance, préserver notre environnement et essayer de nourrir notre corps sainement !

Et vous, comment vous prenez soin de vous ?

Découvrez aussi :

  • Comment Mangez-Vous?
  • Habitude et Evolution
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Étiqueté : alimentation, cancer, famille, mort, nutrition, santé

Commentaires

  1. jenny a écrit

    3 juillet 2010 à 11 h 33 min

    ma belle un an seulement ou autant de temps… je pense à lui

    Répondre
  2. jenny a écrit

    3 juillet 2010 à 11 h 36 min

    je t’..

    Répondre
  3. marie- a écrit

    3 juillet 2010 à 14 h 37 min

    bonjour Pigut,je ne le connaissais pas,Armand,et pourtant son depart m’a tellement marqué,que je pense a lui regulierement,je t’embrasse

    Répondre
  4. gawelle a écrit

    3 juillet 2010 à 16 h 10 min

    le choc et la confusion c’etait encore hier…..labscence et le manque ont deux cent ans…. je taime

    Répondre
  5. Adeline a écrit

    3 juillet 2010 à 18 h 37 min

    Ton récit m’a beaucoup touchée.
    Pour ma part, j’ai totalement conscience que ma santé est  » entre mes mains  » et que mes choix auront des conséquences.
    Je comprends ton désir de sensibiliser les autres à ce sujet et je suis de tout coeur avec toi.

    Répondre
  6. Kilian a écrit

    3 juillet 2010 à 19 h 13 min

    <3

    Répondre
  7. Julie a écrit

    3 juillet 2010 à 21 h 44 min

    Mon père est parti il y a 3 ans, à quelque jours près. Je ne fête pas les départs moi non-plus, mais mon fils est né quelque jours plus tard, les 2 événements sont liés pour toujours… fiston fêtait ses 3 ans aujourd’hui, journée douce-amère.

    C’est pour aider mon père à combattre le cancer que je me suis tournée vers l’alimentation vivante. Même avec tous les efforts qu’il a faits, il était malheureusement trop tard. Je me dis encore maintenant que si j’avais osé, quelques années plus tôt, le conseiller, l’encourager à changer des petites choses dans son alimentation, son mode de vie, il serait probablement encore ici.

    Je crois que chaque petit geste qui inspire les gens à manger plus « vivant » peut faire une différence énorme dans la vie de quelqu’un. Depuis 3 ans, c’est ma façon de me battre, de le venger.

    Ce texte a dû être tellement difficile à écrire pour toi, mais tu as marqué plusieurs points en le faisant. Merci.

    Répondre
  8. VanessaV a écrit

    3 juillet 2010 à 22 h 10 min

    Une pensée pour ce Armand-ci pour qu’il vive encore en toi… et une pensée pour toutes nos conduites à risque, merci de ton partage.

    Répondre
  9. Malou02 a écrit

    4 juillet 2010 à 21 h 58 min

    De tout coeur avec toi, Mlle Pigut…

    Répondre
  10. La fourmi des Caraïbes a écrit

    4 juillet 2010 à 22 h 46 min

    Me voilà toute émue.
    Le « crabe » attaque tant de gens et en emporte une bonne partie 🙁
    Je te bizzz la face, tien !

    Répondre
  11. Lafabriqueatout a écrit

    5 juillet 2010 à 18 h 51 min

    Une grande pensée pour lui et pour toi qui nous as fait partager ton témoignage si touchant.

    Répondre
  12. Liline a écrit

    7 juillet 2010 à 7 h 40 min

    Ton témoignage m’a touchée… et me donne encore plus que jamais l’envie de prendre soin des miens et à en profiter.
    Prévenir et combattre le cancer via une alimentation saine et pleine de sens n’est pas nouveau, mais pas non plus aisée. Donc, merci de nous faire partager ta vision des choses, Miss Pigut, et prends soin de toi et des tiens ^^

    Répondre
  13. mamapasta a écrit

    7 juillet 2010 à 17 h 42 min

    moi qui n’ai ni frère ni sœur, ni oncle ni tante, et qui ne connaitrai jamais cette proximité et ce soutien familial,je ne peux qu’abonder à ta lutte pour que tous fassent ce qu’ils peuvent ( doivent) pour éloigner ce fléaux que sont ces maladies longues, douloureuses et mortelles et qui en grande partie dues à notre interface avec le monde ( et aussi à nos gènes )

    Répondre
  14. Kouka a écrit

    12 juillet 2010 à 0 h 23 min

    Ton témoignage est très émouvant! Il y 3 ans de cela, c’est ma mère qui a dû se battre contre ce fléau. Puis mon beau- père. Et l’année dernière une amie nous a quittés. Cela a été une véritable claque, on pense toujours que ça n’arrive qu’aux autres. Depuis on voit la vie différemment et notre alimentation a bien changé aussi.

    Répondre
  15. Françoise a écrit

    23 décembre 2010 à 9 h 58 min

    Je te serre virtuellement dans mes bras. On n’oublie jamais. La douleur se transforme et finit par devenir une compagne quotidienne. Mais ça donne une force terrible. J’ai beaucoup lu sur ces thèmes du deuil et de la mort depuis 17 ans, et ça m’a bien aidée.
    Ben j’ai plus qu’à essuyer mes lunettes maintenant…

    Répondre
  16. Antigone XXI a écrit

    9 octobre 2012 à 10 h 57 min

    J’ai lu et relu ton texte, et il est en moi maintenant.
    Merci pour ces mots, pour ces gestes et pour ta force.
    Ton frère ne s’éloignera jamais loin de l’amour que tu portes pour lui, et cet amour bien vivant, il sera toujours là, il ne partira pas.
    Merci beaucoup, du fond du coeur, merci.

    Répondre

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