Lire la première partie
Dans cet article en deux parties sont énumérées un certain nombre de stratégies que l’on met en place afin de ne pas réfléchir plus profondément aux problèmes de la viande, ou agir pour enrayer ces problèmes. J’ai tenté de révéler à chaque fois en quelques phrases simples la réalité derrière les histoires et contes que l’on se raconte en renvoyant vers des liens et articles en rapport avec les différents sujets. Le but est d’inciter à aller plus loin dans la réflexion, libre à vous de cliquer pour en apprendre plus !
Vous verrez que de nombreuses idées se complètent ou se chevauchent dans cet article, n’hésitez donc pas à lire la totalité de cet article en prenant votre temps, afin d’avoir une vue globale.
L’ignorance ou la peur :
- Imaginer que manger de la viande est indispensable :
Stratégie : « et où je trouverai mes protéines sinon ? », « je vais être carencé ».
En pratique : Les idées reçues sur la santé ont la vie dure !
L’Association américaine de diététique (AAD) statue que « les alimentations végétariennes (y compris végétaliennes) bien conçues sont bonnes pour la santé, adéquates sur le plan nutritionnel et peuvent être bénéfiques pour la prévention et le traitement de certaines maladies. Les alimentations végétariennes bien conçues sont appropriées à tous les âges de la vie, y compris pendant la grossesse, l’allaitement, la petite enfance, l’enfance et l’adolescence, ainsi que pour les sportifs. » Le rapport de cette association indépendante disponible en français « passe en revue les données actuelles concernant les nutriments importants pour les végétariens, notamment les protéines, les acides gras oméga-3, le fer, le zinc, l’iode, le calcium et les vitamines D et B12. » Ce document est à lire attentivement par tous pour plus d’information indispensables sur la santé.
La peur du manque de protéines n’est pas fondée. L’Association Végétarienne de France (AVF) fournit une fiche explicative sur le sujet et le blog Végébon apporte des informations complémentaires.
Bien sûr, comme dans tout régime alimentaire, certains éléments sont à surveiller. Il est important de s’informer : sur le site de l’AVF, sur le blog Végébon ou en lisant attentivement le rapport de l’AAD. Il est également possible de prendre contact avec des membres de l’Association de Professionnels de Santé pour une Alimentation Responsable (APSARES).
En conclusion, inutile de tergiverser, la viande n’est pas indispensable, on peut très bien se passer de produits animaux.
- Se laisser submerger par les impossibilités supposées de nos proches :
Histoire : « j’aimerai bien y penser, mais j’ai des enfants, je ne peux pas leur imposer », « ça n’intéresse pas mon conjoint ».
En pratique : Imposer un régime alimentaire à ses enfants, on ne peut pas y couper, les parents décident généralement de ce que mangent leurs enfants.
Si l’on pense que diminuer sa consommation de produits animaux est le mieux pour soi, il est tout à fait compréhensible que l’on conçoive que ce soit également mieux pour ses enfants. Et puisque les régimes végétariens sont adaptés à tout âge de la vie (à lire dans le rapport de l’AAD par exemple), un enfant peut bien être végétarien ou végétalien sans problème.
De plus, tout comme certains trouvent important d’enseigner la tolérance à leur progéniture, donner la meilleure éducation possible passe par la transmission des convictions et choix éthiques des parents. Une fois adultes, les enfants peuvent faire leurs propres choix en accord ou non avec l’éducation parentale.
Pour ce qui est des adultes, ils ne doivent pas nous empêcher de faire nos propres choix. Et puis, ce n’est pas parce que des opinions sont minoritaires qu’elles sont moins valables.
- Croire que refuser les produits animaux est réservé à des privilégiés :
Histoire : « c’est un truc de riches et snobs », « je n’ai pas les moyens », « je n’ai pas le temps ».
En pratique : Refuser l’exploitation animale est réservé à qui veut.
L’argent, parlons-en de l’argent. Tout d’abord, soyons honnêtes, ce qui coûte le plus cher dans la plupart des repas « classiques », c’est… la viande. On peut tourner la chose dans tous les sens, ne pas manger de viande est moins onéreux. Les légumineuses, les céréales et les légumes de saison ne coûtent pas grand chose et permettent de réaliser de délicieux mets très variés.
Bien sûr, certains produits tous prêts « pour végétariens » sont chers, mais tout autant que leurs équivalents industriels carnés. Puis, il est toujours possible d’opter pour des versions fait-maison à petit prix. Alors bien sûr, surviens le problème du temps passé à cuisiner et à imaginer des plats. Nous ne sommes pas tous égaux quant au temps nécessaire à changer d’alimentation, d’autant que c’est souvent aux femmes que revient cette charge. Pour vous motiver, sachez que sans passer des heures en cuisine, avec un peu d’organisation, l’utilisation des restes et quelques recettes express, comme pour tout type de cuisine, il est très facile de se régaler rapidement.
Mais puisque nous parlions d’argent, revenons-y une dernière fois. Je vous invite à découvrir le coût réel des produits animaux ainsi que ses répercutions sur… nos impôts par exemple.
- Se réfugier derrière la loi :
Histoire : « rien n’interdit de manger de la viande », « il faudrait changer les lois ».
En pratique : Je suis bien d’accord, les lois ne sont pas adaptées, les droits des animaux sont manquants. Ce n’est toutefois pas une excuse pour ne pas respecter le droit à la vie de chacun.
Il est malheureux que de nombreux citoyens attendent qu’on leur dicte de se respecter les uns les autres, mais c’est une réalité historique. Un petit tour sur le site de l’ONU nous éclaire sur les batailles toujours d’actualité pour faire valoir les droits des femmes, des enfants, des handicapés, des minorités, etc. Pourquoi attendre qu’on nous oblige à respecter la vie de tous les êtres, ne sommes-nous pas des individus capables de raisonnement propre, responsables et tolérants ?
- Parler d’extrémisme et rappeler que la modération est bonne en toutes choses :
Histoire : « les vegans sont sectaires », « extrémiste », « je modère ma consommation mais je n’en fais pas une religion ».
En pratique : La modération peut être une bonne chose, mais louer la « déesse de la sainte modération » n’est pas très modéré…
La définition du terme sectaire est souvent associé à de l’intolérance, or quoi de plus tolérant que le respect de chaque être. Quant à l’extrémisme si souvent brandi, à part être extrêmement tolérant, je ne vois pas ce que cette « accusation » concerne.
Pour ce qui est de la modération, de la « non religion », refuser d’encourager l’exploitation animale n’est pas une religion et n’a pas a être modéré. Exploiter ou tuer un animal de temps en temps afin de rester modéré n’a aucun sens si l’on défend les droits des animaux à ne pas être traités comme des objets. Ce n’est pas de l’extrémisme, c’est de la tolérance mêlée à de la cohérence.
- Se dérober avec des moqueries et attaques personnelles :
Histoire : « je ne tiens pas à devenir un hippie », « je ne veux pas te ressembler, t’es pas sympa / beau / cool / etc. »
En pratique : Il ne s’agit pas d’imiter un végétarien ou de ressembler à un autre mais d’épargner des vies.
Des gens de toute sorte ont défendu les animaux de tout temps. Des personnalités très différentes les uns des autres sont végéta*iennes.
- Colporter des légendes urbaines :
Histoire : « J’ai connu un végétarien tout pâle », « les végétariens n’ont pas de force ».
En pratique : Un régime végéta*ien bien mené ne pose pas de problème de santé (re-lire le rapport de l’AAD).
Tout régime alimentaire mal mené, trop peu diversifié peut mener à des problèmes de santé parfois visibles, souvent invisibles. Mais contrairement aux idées reçues, un régime végéta*ien équilibré semble être un atout pour les sportifs.
Des athlètes ont opté pour l’alimentation végétale, tout comme Patrik Baboumian dont la force n’est pas à remettre en question puisqu’il détient le titre de « l’homme le plus fort d’Allemagne » . Croire que les végétariens sont faiblards, c’est dépassé !
Le fatalisme ou le cynisme :
- Se réfugier derrière l’habitude :
Histoire : rappeler les traditions, « j’ai toujours mangé comme ça », « l’Homme est carnivore », « j’aime trop la viande ».
En pratique : Les traditions ne sont pas éternelles, elles évoluent, de même, les habitudes changent et se changent.
L’humain n’a jamais été carnivore. Par contre, il peut manger « de tout », c’est vrai, mais il a aussi la capacité de décider de ce qu’il mange. Pour ce qui est des traditions, les humains n’ont pas toujours mangé de foie gras, de boeuf aux hormones, etc. Il est clair que les traditions se créent et puis certaines disparaissent.
Nous avons vu qu’il n’est pas nécessaire de manger des produits animaux pour la santé, alors pourquoi ne pas changer les habitudes ? Pour ceux qui « aiment trop la viande », je rétorquerai qu’ils n’ont pas idée de la multitude de produits végétaux dont ils pourraient se délecter.
- La supériorité des humains :
Histoire : « nous sommes au top de la chaîne alimentaire », « les animaux sont inférieurs aux hommes ».
En pratique : Le concept même de chaîne alimentaire a été inventé par les humains qui sont eux-mêmes des animaux (selon leur propre classification d’ailleurs).
Nous mettons tous « les animaux » avec leur immense diversité dans le même sac et l’Homme bien à part. Pourtant une souris ou un éléphant ne sont pas plus éloignés du léopard ou du phoque que de l’humain. La réalité, serait bien que l’homme est un animal, ni plus ni moins.
Pourquoi imaginer un rapport hiérarchique entre les différentes espèces ? Qu’est-ce qui rend une espèce inférieure ou supérieure ? Ces questions peuvent rester sans réponse, mais je vous laisserai avec cette petite phrase qui dit que la nature offre de la diversité et que l’humain en fait des inégalités…
- La loi de la jungle :
Histoire : « le lion mange la gazelle ».
En pratique : Evidemment, si le lion mange la gazelle, alors l’humain doit manger veaux, vaches, cochons, cqfd. Ahhh les joies de la logique !
Premier point, le lion est un animal carnivore, l’humain n’est pas carnivore. Avez vous déjà croqué la cuisse d’une vache encore vivante ?
Mais surtout, le lion n’aurait pas conscience du mal qu’il inflige à la gazelle et à son troupeau. L’Homme quant à lui est conscient de la portée de ses actes, il est donc capable de faire des choix moraux, de prendre des décisions éclairées. Nous connaissons la souffrance des animaux, nous savons que manger de la viande a de multiples conséquences négatives, nous pouvons choisir de ne pas en consommer.
- Egocentrisme :
Histoire : « je m’en sort mal, pourquoi les animaux devraient avoir une belle vie ? », « les animaux sont mieux traités que les hommes ».
En pratique : Si vous avez l’impression d’être exploité ou maltraité, alors pourquoi ne pas être plus solidaire avec les autres oppressions.
Il est fort possible que certains animaux soient mieux traités que certains humains, mais dans leur immense majorité, les animaux ne sont pas mieux traités que les humains, non, vraiment pas. Et puis, pourquoi se traîner vers le bas ? Pourquoi ne pas plutôt porter vers le haut tous les êtres maltraités du monde ? Pourquoi ne pas se respecter davantage les uns les autres et s’apporter le meilleur possible ? Soyons solidaires, soutenons-nous et aidons tous les êtres qui souffrent !
Autres :
Histoire : imaginez toutes vos plus belles excuses et justifications ici !
En pratique : … et c’est bingo !
L’acceptation
Nous l’avons vu, les animaux souffrent de manière complètement inutile, c’est un fait que nous ne pouvons plus nier. Et si c’était un fait que nous devions et pouvions changer ?
Pour cela, il suffit d’accepter la seule solution possible : arrêter de consommer des produits animaux.
Il ne s’agit pas tant de s’arrêter de manger de la viande, il s’agit d’arrêter le massacre et de soutenir les animaux. En plus, on n’est même pas obligé d’aimer les animaux pour les respecter et leur accorder un droit à la vie. Il suffit d’être doté de tolérance et de compassion, des qualités qui tiennent à coeur à tous les humanistes.
Pour conclure, nous sommes libres de déterminer nos choix. Mais si nous ne voulons pas qu’ils nous soient imposés par d’autres, par l’industrie agro-alimentaire, par la force des publicités ou par les gouvernements, une seule solution : nous renseigner au maximum afin de connaître les tenants et aboutissants de nos actes, de connaître différentes alternatives pour finalement être capable de faire des choix éclairés en toute conscience.
D’autres idées et argumentations pour y réfléchir ici : manuel de débat, foire aux questions, ton argument a des dommages collatéraux, abolir la viande.
PS : Hep, il n’y a pas que la viande !
Tous les produits animaux sont source d’exploitation et causent des souffrances et privations de libertés fondamentales. Toutes les pratiques rendant les animaux esclaves et victimes sont à bannir. Il est temps d’ouvrir les yeux sur ces méfaits et s’élever contre ces injustices.
Pour se renseigner sur le mal causé par nos soins aux animaux dans les différents domaines de notre vie quotidienne, je conseille un film : Earthlings.
Pour en savoir encore plus et comprendre comment devenir vegan, n’hésitez pas à faire vos propres recherches ou à consulter tous les liens présents dans cet article, ainsi que la très garnie page de Liens et le Guide Ethique proposés sur mon site.
Ouiiiiiiiii !!!!! Vivent les vg !!!!!
Redevenons sérieux 😉 Merci beaucoup pour cet article, Mlle Pigut, que j’avais décidé de garder pour ce soir… mais je n’ai pas pu résister et je l’ai lu dans son entier. J’avais traité de certains de ces thèmes chez moi (http://antigonexxi.com/categorypensons/httpantigonexxi-comcategorypensonsboite-a-idees/), mais pas d’une manière aussi systématique, fouillée et bien pensée, merci beaucoup !
Je crois que pour moi, l’un des pires arguments, c’est la mort bio… je comprends le welfarisme, mais j’ai du mal, et souvent, ça me fait surtout penser à ça : http://insolente0veggie.over-blog.com/article-la-mort-bio-55902075.html (dessin qui, par ailleurs, me fait mourir de rire… j’ai mimer ‘ze suis la gentille momort’ des centaines de fois – oui, j’ai un humour répétitif)
Bon, il y a aussi le contrat de la marmotte et du Milka… je crois que je pourrais les étouffer à coup de papier d’alu ceux-là ! 😉
Ahhhhaaa tu n’as pas résisté à l’appel de la lecture assidue !
Je n’ai pas abordé cette fois-ci les raisons pour devenir végétalien, je me suis cantonnée à répondre aux stratégies d’évitement que j’ai principalement rencontrées lors de mes discussions (ça fait déjà beaucoup, j’étais étonnée moi-même en écrivant !). Je traite extrêmement souvent de tous ces thèmes en répondant aux questions / affirmations de personnes sur le net. Du coup, j’avais depuis longtemps envie de réunir toutes ces explications, mais je repoussais toujours à demain, j’étais toujours trop occupée… Et puis, quand j’ai réalisé le temps que je passais à répéter toutes ces choses, j’ai réalisé (aidée de Mr Screugneugneu) qu’il serait quand même plus malin de les mettre noir sur blanc sur mon site, une bonne fois pour toutes. C’est comme ça qu’est née l’idée de cet article (j’avais envie de raconter son histoire).
J’ai repéré au moins un lien depuis ton site que je veux rajouter pour enrichir l’article. Merci, je ne les avais pas relu depuis leur publication tes articles, ça m’a fait du bien !
Pour la mort bio, hahaha (<- rire jaune), depuis que j'ai vu le dessin d'Insolente Veggie, je l'ai tout le temps en tête quand quelqu'un me parle de viande bio / viande heureuse, etc... Ca me fait pousser des boutons ! C'était un des points de départ de l'article d'ailleurs : "Gouzi gouzi, oh ça chatouille" argh ! Ps : J'ai un petit bout de papier d'alu en stock, je te le garde !
Oups, ‘j’ai mimé’… sorry pour l’orthographe branlante…
Comment y résister, surtout quand ça vient de toi ? ^^
Au moins, on peut dire que M. Screugneugneu avait une belle tripotée de ‘raisons’ pour ne pas devenir vg au départ… j’aime d’autant mieux son histoire que la fin est heureuse ! 😉
Merci beaucoup pour le lien, cet article, c’était surtout parce que, pour ma part, j’ai mis du temps à lâcher la consommation de poisson… ça ne crie pas, ça ne souffre pas, pas vrai ?.. Gouzi gouzi petit merlan…
Ooo bien que Mr Screugneugneu ait cru un jour à « la viande heureuse », je voulais simplement dire qu’il m’avait poussé à me rendre compte qu’il fallait que j’écrive cet article en me motivant, haha !
Mais lui aussi a eu une histoire avec le poisson… Un jour (il y a plusieurs années) qu’il mangeait du thon, je l’ai regardé tristement et puis il a fait ce geste de vague avec sa main en chantant « pom pom pom, pom pom pom » -> mimant le poisson content dans l’eau et « paf dans l’assiette, haha »… Aujourd’hui, il regrette amèrement cette « blague », gouzi gouzi le petit thon. :-s
Heureusment, on peut tous évoluer et se rendre compte du mal que l’on fait, de nos erreurs, c’est ce qui est chouette !
Excellent !
Imparable…Tellement plein de bon sens… Je viens de partager sur FB bien sûr.
Un grand bravo, et pour tout votre site d’ailleurs, qu’il faut que je regarde beaucoup plus en détails 🙂
Merci !
Au nom de tous les êtres sentients non humains: MERCI
On ne m’a jamais fait le coup de la pauvre petite chose faiblarde…c’est étrange! ( je viens de recevoir mes dernières analyses de sang , elles sont si belles que j’ai envie de les afficher…..surtout que j’en vois passer des horribles toute la journée pour des gens plus jeunes!)
oui il y a une viande heureuse…la mienne!
Ooo la viande heureuse de Mamapasta, c’est top ! Mais affiche les tes analyses, partage-les !
J’adore tes articles de fond, Melle Pigut. Ils sont toujours vachement intéressants.
Et puis Mamapasta m’a bien fait rire 😉
J’ajouterais un truc :
les vegeta*iens passent pour un groupe de gens negatifs, car ils sont dans la colere et le refus. Qui n’a pas eu l’impression de passer pour le rabas joie de service lors d’un repas ?
Je repondrais que ne plus manger d’animaux me rend plus fiere de moi et m’a fait decouvrir les joies d’une cuisine delicieuse et creative (et je ne parle pas de ma forme et de mes formes ;)). Ca n’est pas quelque chose de negatif, mais plutot une grande fete de tous les jours.
tres beau travail récapitulatif,felicitations Pigut !
» Le lion mange la gazelle « .
Si on va imiter « la nature », pourquoi ne pas faire comme la femelle araignée qui tue le mâle après la copulation, hein ?? Mouhaha ! Je pense qu’il faut répondre des fois au même niveau…
Et puis, c’est la lionne qui chasse la gazelle ! 🙂
Un ENORME merci pour cet article qui m’a vraiment redonné de l’espérance: d’autre sont comme moi ! Penser qu’il est possible de forger un monde meilleur ou les animaux ne seront plus des objets de souffrance.
Grâce à ton article et aux arguments que tu y a développé je vais pouvoir mieux expliquer à mon entourage ce choix de vie qui me tient vraiment à coeur… et peut-être, qui sait? leur faire voir ce qu’ils ne veulent pas voir.
En tout cas, rien que d’en parler autour de vous, ça fonctionne! J’ai montré ton documentaire à une amie et sa mère… elles ont toutes les deux décidés de devenir végé suite à ça 🙂
Génial ! Je ne vois pas quoi dire d’autre, je suis ravie de partager des articles qui sont utiles et de recevoir à mon tour plein d’espoir et de positif, merci !
Bonjour, c’était intéressant à lire mais j’aimerai quand même souligner quelque chose qui me semble gênant. Il n’est pas facile pour quelqu’un qui n’est pas habitué à remettre son mode de vie en question de lire ceci, et je crois que le ton employé est tout sauf une aide pour cette démarche.
Je suis moi-même en train de chercher à éliminer la viande, le poisson et les produits laitiers de mon alimentation progressivement, pour toutes les bonnes raisons que nous savons. Mais j’ai quand même eu la surprise de me sentir énervé à la fin de ma lecture et la sensation d’avoir été pris pour un abruti.
Il serait peut-être intéressant de se demander si le ton employé est bien le meilleur pour faire passer les arguments et convaincre les gens.
Bonjour Vincent,
Merci d’avoir pris le temps de lire l’article et d’apporter votre avis. 🙂
Je suis désolée si votre lecture n’était pas des plus agréables. Je sais que les sensibilités des uns et des autres varient considérablement et qu’il est impossible de « contenter » tout le monde. A chaque article partagé, certains peuvent être touchés positivement, d’autres négativement, d’autres encore peuvent rester froids ou ne pas s’intéresser du tout… Pour moi le plus important est de rester libre d’écrire les choses comme je les sens. Alors, je ne sais pas si le ton employé dans cet article est « le bon » ou non, j’ai simplement eu envie d’écrire cet article à ma façon, avec sincérité et une touche d’humour. Ma volonté n’est en aucun cas d’énerver ou de blesser qui que ce soit, mais bien au contraire de partager une vision positive. 😉
J’espère que cette expérience ne vous découragera pas à vous intéresser encore davantage à votre mode de vie et même à repasser ici ! 😀