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Le Coût du Travail – Perdre sa vie à la gagner

28 juin 2010 - 29 Comments

Tout a commencé par une offre anodine, l’entreprise qui m’emploie me proposant de faire quelques heures en plus. Une supérieure en a profité pour placer que je travaillais « très bien », que de positives nouvelles donc.

Face à cette offre, j’ai bien réfléchi, pesé le pour et le contre, et j’ai décidé de décliner la proposition. J’ai dit NON gentiment mais fermement, en veillant à m’expliquer clairement de façon diplomatique. Mais voilà, ça n’a pas plu, apparemment la seule réponse possible et attendue était un « oui, très bien » peut-être même suivi d’un grand « merci ». Moi qui pensais avoir le choix, je me trompais.

Plus tard, je suis restée très calme et souriante alors qu’un monsieur haut placé de l’entreprise (qui ne m’a pas été présenté clairement) ne me parlait pas très bien au téléphone. Oublié le fait que je travaille « très bien », envolés la sympathie et les ronds de jambe, l’heure était visiblement à l’agressivité gratuite et à la communication du stress.

Au cours de la conversation, cet homme confronté à mon refus obstiné a tenté de me convaincre par tous les moyens et surtout par des arguments défiant toute logique et cohérence d’accepter ces heures en plus. Ce charmant monsieur m’a également appris avec fierté qu’il travaillait 50h par semaine depuis 20 ans. Je l’ai informé du fait que j’avais justement travaillé 50h par semaine un moment avant de réaliser que ça n’était vraiment pas bon pour moi, il a rétorqué que lui n’en était pas mort… Dix minutes de discussions avec lui ont pourtant suffit à me convaincre du contraire. Il a peut-être l’air encore vivant, seulement je l’ai personnellement ressenti vide, vide de sens et de sentiments, vide de cœur, de rêves, vide de respect, de bonheur et d’espoirs.

Maintenant, monde de l’entreprise oblige, j’ai bien conscience de devoir payer un jour ou l’autre mon odieux affront, j’attends donc sagement le retour du bâton. Car si vous avez des supérieurs de ce genre et qu’ils ont un jour l’impression que vous vous opposez à leur toute puissante autorité et que vous n’allez pas dans leur sens, c’est sûr, il vous auront dans le nez. Mais au fond, peu m’importe la « punition » qui m’attends, je m’en fiche, ces absurdités n’ont pas de sens pour moi. Je m’intéresse à un monde bien différent de celui-là, un monde qui nous dépasse, où le bien-être est la priorité. Ainsi, je me soucie de son équilibre et par là-même du mien, le reste n’a pas grande valeur à mes yeux. Faire ses quelques heures en plus pour quelques Euros de plus aurait été une grave perte de temps et d’énergie pour moi, c’est pour cela que je les ai refusées et je suis à l’aise avec ma décision.

Pour la petite histoire, le monsieur haut placé en question s’est avéré être le patron de l’entreprise et est venu en personne s’excuser auprès de moi quelques jours après l’incident du téléphone. Bien qu’impressionnée par cette démarche, cela n’a en rien changé mon avis sur cette personne, je n’ai vu dans ses yeux que de la confusion, celle d’une personne enfermée dans sa propre prison, victime de l’univers du travail auquel il se lègue corps et âme.

Perdre sa vie à la gagner

Pour aller plus loin, il me faut exposer ma vision du travail, en effet, pour moi, il s’agit d’un échange de temps et de compétences contre un peu d’argent. Seulement voilà, cet argent gagné à aussi un coût.

Tout d’abord, lorsqu’on travaille, les sommes touchées servent notamment à payer le droit de vivre et de travailler dans notre société : frais de logement et les énergies qui lui sont associées, vêtements appropriés, nourriture de supermarché, assurances en tout genre, taxes et impôts, modes de transport et leurs frais annexes… Pour exemple, alors que j’ai une activité professionnelle, j’ai besoin de plus d’argent que lorsque je voyageais et ne gagnais rien. En effet, en voyage, je dépensais beaucoup moins. Je cuisinais beaucoup, cueillais des fruits et plantes sauvages, changeais peu de vêtements, me lavais dans les rivières, vivais dans un véhicule et ne payais donc pas de logement ni les factures associées, je ne payais quasiment pas de taxes car je ne recevais pas de salaire et ne possédais pas grand chose. Mes frais étaient moindres et pourtant mon confort de vie était grand.

Le coût du travail se paie aussi à travers l’absence d’autonomie dans la gestion de son temps. Ainsi, au nom de la bonne marche d’une entreprise, cette dernière rythme nos vies. Alors, vendre des heures de sa vie en échange d’argent… passe, mais ne pas pouvoir décider des moments que l’on a envie d’allouer à cette tâche me rend perplexe.

Pour quelles raisons valides doit-on se lever à sept heures du matin si l’on est du soir, pourquoi rester 7 ou 8h de suite sur notre lieu de travail même si nous avons terminé les tâches qui nous sont confiées, pourquoi manger à 12h35 si notre cycle est différent ? Et que penser des « gracieuses » cinq semaines de congés payés disséminés sur une année et dont les dates doivent être validées par un supérieur ? Elles sont probablement allouées pour que nous ayons tout juste l’opportunité de nous reposer, de nous détendre un peu et aussi pour pouvoir gérer l’organisation que notre société impose (courses, rendez-vous à la banque et aux différentes administrations, que du bonheur en somme) mais que nos vies professionnelles trop actives retardent. Tout cela afin que nous restions productifs, sans toutefois nous laisser le temps de nous sentir libres et heureux, de profiter simplement de la vie telle qu’elle vient et de réfléchir sur nos choix. Ce qui compte vraiment c’est que nous soyons capables de passer de très nombreuses années sur le marché de l’emploi, en effet, j’estime que le terme « vie professionnelle » n’est pas anodin, car finalement c’est la grande majorité de notre vie que nous sacrifions à l’activité professionnelle.

Bien sûr lorsque l’on est travailleur indépendant, la situation est légèrement différente, mais les règles à respecter restent les mêmes et la productivité est toujours la composante qui compte le plus. De plus, la majorité de l’argent gagnée revient directement à l’État, il faut donc gagner toujours plus. Au final, l’asservissement au travail reste le même.

Évidemment, je comprends bien comment le monde de l’entreprise fonctionne aujourd’hui et je réalise bien qu’il serait difficile de gérer de cette façon une société dans laquelle chacun ferait ce qu’il veut quand il le souhaite. Mais alors que cela parait utopique, pourquoi ne pourrions-nous pas réinventer totalement ce fonctionnement ? Dans ma vision, nous sommes des moutons bien ordonnés souvent contents de donner notre laine et jusqu’à notre vie pour un système qui ne fonctionne dans aucun but précis sinon celui de fonctionner, et qui n’est donc prévu pour le bien ni de l’environnement, ni des êtres qui le peuplent.

Je réalise que cet avis rencontre énormément d’incompréhension. Pour beaucoup, le travail c’est important, primordial ou obligatoire. Il faut travailler c’est comme ça, avoir un bon travail c’est bien, tu devrais être reconnaissante d’avoir un travail : voilà des idées que de nombreuses personnes comprennent et acceptent aujourd’hui. On parle même de « valeur travail » (!). A l’inverse, décliner du travail, pour bien des gens, ça ne se fait pas, imaginer l’emploi autrement, c’est inconcevable. Pourtant, certains ont déjà simplement et librement pris une autre voie que celle proposée… celle de LEUR vie. Car c’est bien cela le problème au fond, le travail a un coût net et définitif : la vie, la notre, que nous lui concédons sagement.

Je suis moi-même depuis toujours en recherche d’un chemin alternatif. Après de nombreuses années d’existence orientées vers les voyages, la découverte de la nature et de différentes cultures ainsi que la recherche de soi, aujourd’hui, j’ai choisi de ne pas passer la totalité de ma journée à faire quelque chose d’inutile à mes yeux pour le compte d’une entreprise qui me donne de l’argent en échange. Très peu dépensière, cet argent m’aurait principalement servi à m’acheter des aliments dans un supermarché car, ayant alors peu de temps pour cuisiner, je me serai probablement dirigée vers la nourriture industrielle, comme une grande partie de la population. Cependant, je suis passionnée de cuisine, il est donc plus intéressant pour moi de passer une partie de ce temps à prendre du plaisir en cuisinant et cueillant des plantes sauvages afin de subvenir à une grande partie de mon alimentation. Cela me permet d’exprimer mes talents en cuisine en confectionnant de délicieux plats sains avec un engouement certain, pour une dépense moindre au niveau budget. J’y gagne donc sur tous plans, santé, plaisir, équilibre, temps, argent. Je n’ai pas grand chose à perdre dans cette alternative si ce n’est l’approbation de la société. C’est pourtant mon choix, et cette démarche ne représente que les premiers pas vers un avenir qui me correspondrait.

Au fond, que penser d’une société dans laquelle je suis mieux considérée en m’enfermant dans un bureau à contrecœur à taper des chiffres et à attendre que le téléphone sonne ou à prendre des décisions stressantes dont tout le monde se fiche, qu’en décidant de passer du temps à m’améliorer en tant qu’être tout en en faisant profiter les autres, à créer (photographie, cuisine, écriture, artisanat…) et à tenter trouver ma voie afin de m’épanouir et de partager mon bien-être ?

En y réfléchissant, une grande partie des entreprises ne seraient pas regrettées si elles venaient à disparaître. La société actuelle s’en verrait probablement bouleversée, mais le monde dans un sens plus large, lui, ne se porterait que mieux sans elles. Alors pour moi, privilégier ces entreprises, entités sans âme et de peu d’intérêt, par rapport à l’environnement qui est indispensable à toute vie, et par rapport aux êtres vivants, c’est être sacrément assujetti à l’argent et à la « machine » que constitue notre société.

Créer, découvrir, aider, enseigner, protéger sont pour moi des actions de valeurs alors quand mon métier consiste à effectuer ou promouvoir ces actions, j’aime travailler (à mon rythme). Mais quand un travail consiste en partie à obliger des employés à travailler contre leur gré, où à pousser la société vers un monde où le bonheur n’existe pour personne, je ne vois pas bien comment l’on peut justifier d’un sens quelconque à ses actions et en tirer de la fierté. Pour qui gagne de l’argent grâce à une passion dont il récolte les fruits, ou à un acte qui lui tient à cœur, alors le travail a une raison d’être, pour tous les autres (et nous sommes nombreux), c’est un abrutissement esclavagiste. Et j’ajouterai que quand bien même une personne aime son travail, se focaliser sur cette activité, y accorder trop de temps et d’énergie serait à mon sens une aberration.

En tant que vegan, je m’élève contre l’exploitation animale, c’est à dire contre toute exploitation envers tous les animaux, l’humain y compris. Et pour moi, le travail tel que nous le concevons pour l’instant est purement et simplement un abus à éradiquer.

Alors dites-moi… quel sens voyez-vous à tout ça ?

***

Entre nous :

Quelle est VOTRE vision du travail tel qu’il existe aujourd’hui ? Qu’en pensez-vous ?

Quel serait votre vision idéal de la vie professionnelle ?

Avez-vous la chance de pratiquer un métier qui vous passionne ? Racontez-nous !

Supportez-vous un métier qui ne vous correspond pas ? Comment le vivez-vous ?

Sur les conseils d’AnSo (en commentaire) « je vous propose de découvrir deux documentaires de Pierre Carles, Christophe Coello et Stéphane Goxe « Attention, Danger, Travail » et sa suite « Volem Rien Foutre Al Pais », « 2 films truffés de gens qui refusent de travailler (ou du moins de travailler comme on voudrait qu’ils le fassent) et qui cherchent des solutions alternatives. A voir, à revoir, à méditer et à diffuser ! » Si vous vous intéressez au sujet, vous découvrirez d’ailleurs qu’il existe pas mal de documentaires sur le travail et ses dangers, bon visionnement !

Découvrez aussi :

  • Ecolos au Bureau !
  • Veganisme, qu'est ce que ça veut dire ???
  • Habitude et Evolution
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Tagged With: travail

Comments

  1. Stéphanie says

    28 juin 2010 at 9 h 31 min

    J’ai commencé à travaillé il y a presque 10 ans. A l’époque j’étais une vraie mordue et je pouvais y passer 60 heures par semaine.
    Maintenant j’aime toujours mon travail (sinon j’en changerai) et surtout j’ai eu la chance de pouvoir l’aménager comme je le souhaitais.
    Je suis une hybride d’indépendante/salariée, je suis à temps partiel, j’aménage mes horaires et mes vacances…
    J’ai trouvé mon équilibre entre mon temps de travail et mon temps perso.

    En tout cas je comprends tout à fait ta démarche et je comprends aussi qu’elle ne soit pas appréciée par tous.
    Tu fais preuve d’une grande force de rester droite dans tes chaussures pour tes idéaux 🙂

    Répondre
  2. Adeline says

    28 juin 2010 at 11 h 28 min

    Comme je suis sur la même longueur d’ondes que toi …
    J’ai travaillé pendant 7 ans dans une agence de voyage, avec possibilité de promotion, un job super ! mais au bout de quelques années, et surtout après la naissance de mon fils, passer ma journée enfermée dans une galerie marchande, loin de mon enfant, à vendre des vacances à des gens qui avaient même peine à sourire … j’ai démissionné ! Comme toi, on m’a envoyé la direction, qui ne comprenait pas mon choix et voulait me convaincre de rester, ou au moins de prendre une année sabbatique. J’étais sure de mon choix, je le sentais dans mes veines ..
    Comme j’avais déjà travaillé avec les enfants plus jeunes, je me suis orientée vers le métier d’assistante maternelle.
    Grâce à ce métier, même si j’avoue ne pas être  » passionnée », je vis plus la vie que je souhaite : rapports humains privilégiés, pas de stress ou presque, temps pour ma famille, possibilité d’une vie simple.
    Je ne sais pas si je ferais ce métier toute ma vie car le contact avec les adultes me manque, mais c’est sûr, si je change, ce sera pour travailler pour les gens, dans le social ou quelque chose de proche.

    Répondre
  3. Clémence says

    28 juin 2010 at 11 h 59 min

    Bonjour Mlle PIGUT,
    Merci pour cet article très intéressant!
    J’ai travaillé 50 à 65h par semaine dans une entreprise pendant deux ans avec un salaire qui ne correspondait absolument pas à l’effort fourni (pour ne pas dire sacrifice!). Durant ces deux années, je n’ai pris que 4 jours de vacances pour ne pas me faire piquer par une patronne malintentionnée le fruit de mon travail et mes clients! En gros : n’importe quoi! Sans vie privée, sans possibilité de projets personnels ou d’investissement dans des activités extérieures (pour flexibilité des horaires ben sûr!), on devient fou ou bête à manger du foin! Blanche comme une endive avec des yeux de panda (soit dit en passant, un légume et un animal que j’apprécie beaucoup), je me suis très vite rendue compte de l’absurdité de ma démarche! A quoi bon continuer quand on n’a même plus la possibilité d’apprécier les plus infimes plaisirs de la vie? Autant procéder à une ablation du cerveau qui finit par nous faire mal de toute façon!
    Et puis, de toute manière, on s’aperçoit vite aussi que le fameux « travailler plus pour gagner plus » ne trouve sa logique que dans les exercices de maths des manuels scolaires… ces heures supplémentaires ne servent en général qu’à payer les impôt supplémentaires… donc, pas objectivement fructueux!
    Pour terminer, je connais une très fameuse entreprise (une des plus efficaces du territoire) dont je ne peux citer le nom qui a aménagé ses locaux comme des salons avec des coins repos, massages etc., dans laquelle chaque employé est tenu d’employer chaque semaine 10 à 20% de son temps pour des projets personnels! sisisi! cette entreprise existe bien. Elle a compris l’importance de l’épanouissement personnel et du bien être de ses employés qui font tout pour ne pas la quitter et sont 10 fois plus efficaces car pas sous le joug de l’affreux stress!
    Quittons enfin les mondes de Bilal!
    Bravo pour tous ces articles, et puis, sans temps perso, comment tenir un si beau blog?
    A bientôt!

    Répondre
  4. The Green Geekette says

    28 juin 2010 at 12 h 01 min

    Totalement d’accord avec toi. J’ai été élevée avec certaines valeurs, et notamment celle que la famille passe avant le travail. Certains trouveront peut être ça triste, mais mes collègues, eh ba ce sont juste des collègues, pas des amis, je ne me sens pas obligée de passer ma vie avec eux.

    L’année dernière je me suis retrouvée dans une grosse agence web à faire mon alternance. Déjà, ça faisait chier les gens que je ne sois là qu’une semaine sur 2, mais quand ils ont vu que je m’en tiendrais à mes 39h et pas une de plus, je suis tout de suite devenue la paria…

    Mais, franchement je n’ai jamais regretté ce choix. Car la vie de mes collègues n’était en rien enviable à mon avis… des heures sup à n’en plus finir (rarement payées d’ailleurs), des charettes non stop (bravo le management de projet) et pour oublier qu’ils n’avaient pas de vie à côté… ils se bourraient la gueule tous ensemble le jeudi soir! Non désolé, j’ai passé mon chemin…

    Aujourd’hui je bosse dans une petite agence de même pas 10 personnes, où je fais mes 35h et pas plus. Et surtout mon patron ne me prend pas le chou. Mes collègues ne sont toujours pas mes amis dans le sens où je ne les verrai pas en dehors du boulot, mais néanmoins il y a une bonne ambiance.

    Certes, je pourrai gagner plus d’argent en bossant ailleurs, mais je perdrai grandement en qualité de vie! Bosser 35h par semaine ne m’empêche pas d’aimer mon boulot, et c’est ce que les gens ont du mal à comprendre je crois… On n’est pas obligé d’être dans l’extrême pour montrer qu’on est passioné par quelque chose…

    Voilà ma vision, pas partagée par la majorité des gens mais bon s’ils sont trop cons pour oser hausser le ton comme toi et qu’ils préfèrent se laisser marcher dessus, c’est leur problème!

    Je suis une grande défenseuse de nos acquis sociaux et je ne lâche jamais l’affaire! J’ai du temps pour moi, pour mon blog, bref je m’épanouie et je suis heureuse comme ça! 😉

    Répondre
  5. jenny says

    28 juin 2010 at 13 h 24 min

    wouai là je me demande si je dois répondre à une annonce de travail ou pas

    Répondre
  6. Sandrine says

    28 juin 2010 at 14 h 23 min

    Je suis bien d’accord avec toi : il ne faut pas se laisser bouffer par le travail !!! Mais c’est parfois plus facile à dire qu’à faire, notamment quand on aime son boulot et qu’on est perfectionniste ;-).
    Pourtant il existe des entreprise et des pays (l’Allemagne) où tout le monde, directeur y compris, sort à 17h30. Ceux qui restent plus tard sont considérés comme inefficaces. Et pourtant ces entreprises fonctionnent aussi bien qu’ailleurs.

    Ce débat me fait penser au paradoxe français actuel : malgré un chômage élevé, on préfère obliger les vieux à rester travailler au lieu d’employer des jeunes… Pourtant certaines entreprises ont prouvé qu’il est très efficace (et pas si cher) de mettre à mi-temps ou moins les anciens qui le souhaitent, en échange de quoi ils transmettent leur savoir-faire et leur expérience à un petit nouveau, qui sera donc efficace très vite :).

    Répondre
    • PIGUT says

      2 juillet 2010 at 14 h 32 min

      Merci pour toutes vos réflexions très intéressantes, je vois que je ne suis pas seule, bravo!
      Je me retrouve beaucoup dans vos récits!
      N’hésitez pas à nous raconter vos choix et vues du travail encore!

      Merci à AnSo pour ses idées et pour les films conseillés, je me permets d’en rajouter les titres en fin de l’article car s’est vraiment à voir!
      @Ecolo Woman : Tu soulignes qu’il faut des moyens (financiers) pour pouvoir moins travailler. Il est vrai que pour une femme élevant seule plusieurs enfants il est très difficile de ne travailler qu’à mi-temps au smic pour payer tout ce qui doit être payé. Mais même dans ce cas là, je crois qu’il est encore possible de le faire. Si elle travaille moins, pas besoin de garderie ou de nounou, moins de frais alimentaires (car plus de temps pour cuisiner), moins de dépenses en habillement si l’on apprend la couture, en vivant à la campagne les frais sont amoindris (loyer moins élevé qu’en ville, possibilité d’aménager un potager pour se nourrir, ou d’apprendre à ses enfants à jouer dans la nature plutôt qu’avec des jouets coûteux), il faut décider de très peu consommer et en contrepartie, même si cela demande beaucoup de travail personnel, on obitent tellement de temps pour les enfants, leur éducation, le bien-être de toute la famille. Je ne suis pas en train de dire que c’est facile, au contraire, mais que si c’est ce que l’on désire vraiment, tout est possible!

      Répondre
  7. Lafabriqueatout says

    28 juin 2010 at 17 h 47 min

    Bravo Mlle PIGUT pour avoir eu le courage de dire NON!
    Il est vrai que notre société laisse peu de place à des choix comme le tien. C’est souvent mal ou pas compris.
    J’ai fait aussi le choix de ne plus privilégier mon travail à ma vie personnelle. Après presque 10 ans c’est elle qui a le plus d’importance maintenant. Et même si je n’ai pas les mêmes rentrées d’argent, je n’en suis pas malheureuse, bien au contraire!
    Encore une fois BRAVO!

    Répondre
  8. AnSo says

    28 juin 2010 at 19 h 26 min

    Ah ben là, miss, tu touches une corde sensible, c’est un de mes sujets préférés 😉

    Perso, j’ai choisi la retraite anticipée annuelle : je travaille environ 8 mois par an (vive les saisons!) et je garde le reste du temps pour autre chose, voyager surtout, j’avoue… d’ailleurs, je suis présentement sur la route, direction le Yukon pour 2 semaines, youhou!!!

    Mais j’avoue que j’aime aussi bien l’idée de juste travailler moins de temps dans la semaine… si ça ne tenait qu’à moi, on travaillerait tous 20h/semaine, payés 40h. Sérieusement, je pense que c’est pas si fou que ça, même pour nos « amis » économistes, plus de temps pour soi, c’est aussi plus de temps pour profiter de la vie, pour apprendre plus, voire pour dépenser son argent, même si ce dernier point n’est pas vraiment mon choix, c’est probablement ce qui arriverait et il me semble que ça se tient sur un plan économique, et puis, si on bosse tous 20h/semaine, bye bye chômage et bonjour création d’emplois… m’enfin, je suis peut-être tout aussi utopiste que toi… ça vous dit pas de m’élire dictateur quand je serais grande, pour remplacer le petit Nico ? 😉

    Mais je sens que je vais m’égarer, alors, plutôt qu’un long discours, le mieux c’est peut-être de conseiller à tout le monde de commencer par regarder les docus de Pierre Carles, Christophe Coello et Stéphane Goxe « Attention, Danger, Travail » et sa suite « Volem Rien Foutre Al Pais », 2 films truffés de gens qui refusent de travailler (ou du moins de travailler comme on voudrait qu’ils le fassent) et qui cherchent des solutions alternatives. A voir, à revoir, à méditer et à diffuser!

    Voilà, on reparle peut-être de ça en vrai en septembre ou en octobre, quand je profiterai de mes vacances d’automne pour faire un p’tit tour en France 🙂

    Et, au passage, vraiment cool ton blog, pas encore eu le temps de tester les recettes, mais j’ai beaucoup aimé aussi l’article sur la mode d’occasion. Ici, au Canada, les thrift store et autres magasins de seconde main sont devenus mes boutiques préférées depuis longtemps, et pas seulement pour les fringues… des vraies mines d’or 😉

    Répondre
  9. Sweet Faery says

    29 juin 2010 at 8 h 40 min

    Tu offres là de très belles idées théoriques qui comme tu le dis seraient difficilement mises en place en pratique. Alors, oui, dans l’idéal, il faudrait carrément revoir le fonctionnement global, tu as parfaitement raison.
    Pour ma part, j’ai choisi de ne pas rentrer dans ce monde de l’entreprise.
    J’avais d’abord choisi d’être traductrice : travail à la maison, à mon rythme, rester dans le monde anglophone que j’adore. Et puis on réalise qu’il est aussi difficile de devenir traducteur que chanteur. Alors on arrête de persister dans une voie bouchée.
    Maintenant je suis animatrice pour enfants. Là encore, pas de travail de bureau de 8h à 17h. C’est un mi-temps qui gagne très peu mais j’ai toutes les vacances scolaires.Je propose les activités que je veux aux enfants : musique (parfois en anglais), bricolage, jeux extérieurs. Je leur transmets les règles de vie en collectivité pour le bien-être de tous. Je gagne vraiment trois fois rien mais qu’importe. A deux on s’en sort et je suis parfaitement heureuse ainsi 🙂

    Répondre
  10. Véro (dietimiam) says

    29 juin 2010 at 9 h 01 min

    Bravo pour cet éditot !
    C’est un sujet qui me touche beaucoup aussi car je ne peux plus travailler en entreprise à cause de tout ce que tu dis. Je n’ai pas ta force car au lieu d’affronter comme tu le fais, j’ai fui…
    Aujourd’hui j’ai la chance d’avoir un entourage familiale me permettant de prendre le temps de construire une activité épanouissante (peut être un jour rémunératrice ?!).
    En tout cas, fini le stress et les angoisses liés au travail.
    Merci encore d’avoir ouvert le sujet !

    Répondre
  11. Ecolo Woman says

    29 juin 2010 at 13 h 54 min

    Sûr qu’il vaut mieux travailler pour vivre et non l’inverse.
    Mais en pratique non seulement il faut du courage pour dire non (merci) mais il faut aussi avoir les moyens: une femme au smic qui élève seule ses enfants par exemple, ne peut matériellement pas choisir de travailler à mi-temps…
    Le plus absurde dans tout ça c’est qu’il est clair qu’une entreprise d’employés heureux fonctionne bien mieux qu’avec des employés stressés!
    Enfin bon faudrait d’abord que je trouve du boulot avant de discuter du nombre d’heures par semaine que j’accepte de faire…

    Répondre
  12. Marie says

    29 juin 2010 at 17 h 28 min

    Wow c’est beaucoup de courage ça! J’ai également travailler quelques années pour une entreprise qui me faisait faire des 60 heures par semaine. Maintenant, mes priorités sont très différentes. Je suis retournée aux études pour changer de domaine car je veux une vie qui me permettra de profiter de toutes les belles choses, pas une vie dédiée uniquement au travail.

    Répondre
  13. Ciorane la pauvresse says

    2 juillet 2010 at 8 h 50 min

    Je t’admire pour savoir défendre ainsi tes valeurs personnelles. Tu as décidé de vivre la vie que tu désirais coûte que coûte et ils sont bien peu ceux qui savent ainsi s’écarter du chemin tracé, marcher en dehors du troupeau. Ah, ton blog porte vraiment bien son nom !

    Répondre
  14. La fourmi des Caraïbes says

    4 juillet 2010 at 22 h 56 min

    Bravo !
    Je réagis un peu tard parce que j’étais en vacances ;-).
    Enfin, en vacances je le suis toute l’année puisque nous vivons sur un seul salaire. Nous sommes heureux avec une seule voiture (mon chéri doit bien aller au travail sur une île sans transports publics), un potager, peu de fringues (enfin ici c’est débardeur-bermuda toute l’année ;-)) peu de produits manufacturés, pas de viande, pas trop de high tech, (si ce n’est le wifi-boîte de conserve pour partager avec les voisins, haha !)…
    Mais pas mal de produits bio (pas tout cependant) la joie des choses maison (pain, yaourt, lait de soja, tofu…) Je peux me permettre de passer du temps en cuisine et au jardin puisque j’ai la chance de ne pas travailler.
    Pour moi, le luxe suprême est de ne pas travailler.

    Répondre
  15. texmex says

    23 juillet 2010 at 13 h 09 min

    J’adore ta facon d’ecrire. Je suis 100% d’accord avec ton article meme si j’ai passe 3 annees a vivre a 100% pour une compagnie (samedi-dimanche compris). Mais c’etait notre compagnie.

    Maintenant j’ai la possibilite d’etre a la maison et de ne plus travailler, de m’occuper de mes filles. Mon mari a garde les anciens automatismes et a du mal a rentrer a la maison avant 20h pour profiter de ses filles!

    Répondre
  16. janic says

    17 septembre 2010 at 12 h 48 min

    Mlle Pigut
    J’aime votre style, votre humour (c’est rare), votre sensibilité et surtout votre esprit rebelle.
    Vous me faites le plaisir de dire sur le site Le véganisme ou rien ? Au commentaire n°6
    «
    Merci pour cet avis, pour la première fois je suis quasiment d’accord de la première ligne à la dernière, j’aurai pu écrire cet article, c’est bluffant!
    Et en conclusion : Osons afficher et défendre le veganisme et luttons contre le spécisme, ce monde plus juste pour tous les êtres ne se fera pas sans nous…
    Commentaire n°7 posté par Mlle Pigut le 03/09/2010 à 12h00
    Je pourrais dire la même chose pour votre site (à quelques détails près, c’est inévitable).

    Voici ma réaction à vos deux articles sur la société.
    D’abord le travail :
    Cette forme de société dans laquelle nous évoluons nous apporte un certain nombre de services desquels nous ne voudrions pas nous passer (la couverture sociale ou les services postaux par exemple), il faut donc que des hommes et des femmes exercent ces fonctions dits de service : donc des « esclaves » qui préfèreraient plutôt se faire dorer au soleil. Tous ces métiers dits « alimentaires », c’est-à-dire nécessaires pour pourvoir à nos besoins comme ceux de nos familles, peuvent effectivement ne pas pourvoir à la réalisation de notre moi profond. Mais cette société, NOUS l’avons voulue, acceptée, voire défendue et comme dit le dicton : « On ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre en même temps ».
    C’est donc bien qu’un site comme le votre s’efforce d’aller à contre sens. En effet nous ne sommes pas obligés de rester sans réaction face à ce que nous pouvons (à tort ou à raison) considérer comme des déviances de cette société. Mais cela ne peut se faire que par une prise de conscience individuelle et progressive de ces déviances : la pollution que vous citez en exemple, le mode alimentaire, le vêtement, le mode de soins, etc… Pour cela il faut beaucoup de patience car les changements (individuels et collectifs) se font très lentement, sur deux ou trois générations habituellement (peut-être moins dans les situations d’urgence…et encore car trop d’intérêts individuels et collectifs sont en jeu).
    Vous montrez que si l’on ne peut changer la société dans sa globalité, il est toujours possible de SE remettre en question et réorienter, quand cela est possible, son activité professionnelle vers un secteur plus constructif.
    Ainsi que vous l’exprimez la vie n’a pas à être consacrée uniquement à « gagner sa vie » (dans son sens alimentaire) mais aussi de gagner sa vie (au sens immatériel de ce terme). Ce « gagner sa vie » pouvant se faire dans son activité principale ou dans une activité extraprofessionnelle. L’important n’est-il pas de ne pas avoir la sensation de l’inutilité de sa vie ? Et lorsque l’on est obligé de faire un travail « alimentaire » : pourquoi ne pas rechercher en celui-ci ce qui peut se révéler positif, non pas pour le système lui-même mais, pour ceux et celles qui bénéficieront des résultats d’un travail effectué avec conscience et honnêteté (en supposant que ce job ne soit pas d’évidence destructeur) ?
    Il y a, cependant, un aspect qui n’a pas été évoqué : les retraites. Il est à remarquer que ce sont essentiellement des femmes qui vous écrivent, or : Pas ou peu de revenus= pas ou peu de retraite d’autant plus à une époque où le divorce est devenu monnaie courante et où la femme à l’âge de la retraite se retrouvera sans revenu.
    Quant à l’habitude, sujet d’un autre article, ne dit-on pas que « c’est une seconde nature » et c’est probablement l’aspect de nos vies le plus difficile à remettre en question. D’abord parce que c’est déstabilisant, évidemment, mais surtout parce que ça en devient épuisant. Habitudes alimentaires, habitudes professionnelles, habitudes sanitaires (par exemple les vaccinations), etc… En effet lorsque l’on commence à remettre en question, on se demande si cela va s’arrêter un jour quand on prend conscience que chacune de ces habitudes n’est finalement qu’un conditionnement frisant l’escroquerie morale autant que physique.
    Je vous signale qu’il manque un N au mot « recontres » de la page d’accueil.

    Répondre
    • PIGUT says

      21 septembre 2010 at 15 h 35 min

      Merci pour ces avis et pour cette visite!
      (Et merci pour le N qui ne manque plus au mot rencontre!)

      Répondre
  17. eldorado says

    17 octobre 2010 at 23 h 26 min

    Bonsoir,
    Merci pour cet article fort intéressant et toutes ces réflexions
    .
    J’ai la chance d’exercer un métier que j’aime car aujourd’hui c’est si rare me dit-on. Je suis auxiliaire de puériculture depuis 1997 et je travaille actuellement dans une crèche. Je m’occupe d’enfants qui iront en maternelle en sept 2011. De plus je suis fonctionnaire alors pourquoi se plaindre n’est ce pas. Sauf que le boulot devient de plus en plus difficile. Avec les nouvelles lois ce sera plus d’enfants pour le même nombre de personnels. Le mal de dos qui est courant dans notre profession. Que fait-on contre cela? Rien. Certains enfants qui sont plus difficiles qu’avant. Il y a aussi des situations familiales qui sont terribles et même si nous sommes là pour nous occuper des enfants, la famille de l’enfant doit être pris en compte.

    Mon ancienne directrice nous a dit au boulot vous êtes des professionnelles et non des femmes. Cela veut tout dire.

    Je ne me vois pas exercer ce métier jusqu’ à 67 ans et j’aimerai faire autre chose mais que fait -on concrètement pour la reconversion. Il est dit dans les textes de loi que l’on a droit à la formation continue. Dans la réalité ce n ‘est pas vraiment le cas.

    L’année passée non seulement j’avais des problèmes dans mon précédent emploi mais 2 h de trajet par jour. Cela veut dire que tu passes en fin de compte peu de temps chez toi et que l’envie de sortir le soir ne vient pas. Depuis sept 2010, je suis à 1/2h de mon domicile et la vie est meilleure.

    Je pense que l’on devrait donner réellement les moyens à ceux qui le veulent de pouvoir changer de profession. Aussi d’arrêter de mettre les gens en concurrence, de les humilier. C’est le fonctionnement de la société qui est à revoir. J’ai des collègues qui sont partis vivre loin de Paris car les loyers sont exorbitants. Le prix à payer est le temps passé loin de leur domicile et qu’elles profitent moins de leur famille. Cette société de consommation qui pousse les gens à travailler plus pour s’acheter le dernier écran plat à la mode par exemple. Il y aussi tous ces suicides. La liste serait longue mais je ne vois pas vraiment d’amélioration quant à l’évolution des sociétés occidentales.

    Répondre
  18. Audrey K says

    6 juillet 2011 at 12 h 39 min

    je découvre ton blog et tu es réellement passionnante à lire 🙂

    aaah le travail! j’en aurais à dire… personnellement je crois que notre société nous machinise pour mieux nous contrôler, elle nous éloigne de tout ce qui est essentiel pour notre équilibre et notre épanouissement, nous distrait à tort et à travers pour que l’on n’y voit que du feu… elle nous détraque puis nous vend ses produits pharmaceutique qui nous détraquent encore plus… mais surtout, on nous conditionne à croire que c’est la seule solution qui marche, que l’homme est en fait profondément feignant et que sans cela ce serait l’anarchie… mais c’est de belles conneries selon moi!

    oui il y a certainement des alternatives qui fonctionneraient bien mieux!! au fond même notre système actuel pourrait fonctionner si seulement l’intention générale n’était pas l’enrichissement de quelques uns et l’asservissement de la majorité, mais au contraire une volonté d’équilibre et de partage… je pense que rien que ça remettrait beaucoup de choses en ordre

    à bientôt 🙂

    Répondre
    • PIGUT says

      12 août 2011 at 15 h 53 min

      Sors de ma tête Audrey K, haha! Ma vision de notre société est assez similaire à la tienne, c’est vraiment rassurant de réaliser que d’autres personnes croient des façons différentes de fonctionner. A bientôt oui! 🙂

      Répondre
  19. Népenthès says

    13 novembre 2011 at 19 h 08 min

    Bonsoir,

    Je découvre moi aussi ton blog et comme cela fait du bien de rencontrer (même virtuellement) des personnes comme toi !

    J’ai moi-même travailler de 50 à 60 heures par semaine (pour un maigre salaire)à contre coeur, en culpabilisant de sacrifier ma famille et mes amis et en culpabilisant également lorsque j’essayais de ralentir le rythme au travail (les remarques désobligeantes des collègues dès que j’arrivais plus tard ou plus tôt ne m’aidant pas…). L’argent que je gagnais ne servait qu’à payer les factures et parfois à acheter de façon compulsive des affaires pour moi ou pour mes proches(cela me calmait les nerfs ou me permettait de faire des cadeaux à mes proches afin d’essayer de déculpabiliser…) Bref, je ne sentais jamais bien quoi que je fasse….

    Un matin, je me suis levée encore plus mal que d’habitude et je me suis regardée dans le miroir en me demandant qu’elle était la presque inconnue qui me fixait et que j’étais entrain de devenir ! Après en avoir discuté avec mon mari, j’ai fait ma demande de travail à mi-temps à mon employeur. Cela ne s’est pas passé sans quelques heurts au travail mais ma demande a été acceptée et cela fait maintenant 4 ans que je suis à mi-temps. Même encore maintenant j’ai des collègues qui me regarde encore souvent comme une extra-terrestre, voir dans certains cas ils me traitent en paria mais qu’à cela ne tienne ! Je revis ! J’ai redécouvert les joies de la cuisine préparée avec de bons ingrédients, préparée en prenant son temps et avec amour ! Je bricole de mes 10 petits doigts, c’est pas toujours une réussite mais le coeur y est 😉 ! Je prends le temps de m’occuper de moi en faisant des choses que j’aime, et surtout je suis plus disponible et plus à l’écoute des personnes qui m’entourent ! Que du bonheur !

    Encore merci pour cet article et pour ton blog ! A bientôt

    Répondre
  20. LIlou says

    23 décembre 2011 at 14 h 16 min

    Cet article est très intéressant et je vais m’empresser de regarder les vidéos proposées par AnSo ! Les idées me rappellent celle d’Albert Jacquard dans « Mon Utopie » ( Ed. Le Livre de Poche, 2008 ) qui propose de réduire le plus possible le temps de travail, pour se concentrer sur les métiers qui enseignent, soignent, protègent et créent, comme tu le dis si bien dans ton article.
    Pour ma part, je suis prof, un métier que j’aime beaucoup. Pourtant, quand j’ai postulé ( je suis à l’étranger, pas dans l’éducation nationale ) je n’étais motivée que par le salaire et les vacances, je l’avoue, je pensais que j’aurais beaucoup de mal à supporter les enfants. En fait, pas du tout ! C’est sûr que je travaille dans une école privée, avec que des filles, donc on ne peut pas comparer ma situation avec un prof de l’éducation nationale en ZEP. Toujours est-il que c’est un métier passionnant, d’une part par les relations humaines qu’il offre ( et c’est une totale misanthrope qui parle, je vous l’assure ) et d’autre part car tu as l’impression d’être utile à la société, d’avoir un champ d’action sur les mentalités futures ( non, je ne pratique pas le lavage de cerveau avec mes élèves ; quoique, avec certaines je suis tentée… ).
    En plus du fait que j’aime mon travail, je travaille peu ( 18h de cours/semaine, soit environ 30h de présence sur le lieu de travail, avec de temps en temps des corrections à rapporter à la maison, mais rien d’insurmontable surtout que j’ai quasiment 5 mois de vacances sur l’année ), je m’entends très bien avec mes collègues et la direction de l’école et mon pouvoir d’achat est élevé ( non pas que je sois une grosse consommatrice, je ne dépense que la moitié de mon salaire ).
    Les deux premières années, la direction essayait un peu « d’abuser » de moi en me donnant des heures supplémentaires, la troisième année c’est moi qui allait en chercher ( oui, je comprends vite, mais faut m’expliquer longtemps ). Résultat, j’étais exténuée à la fin de l’année scolaire, tout ça pour rien car mes cours n’étaient pas de qualité. Cette année, j’ai décidé de lever le pied et de ne faire que mes 18h/semaine. Résultat, je ne suis pas stressée, je fais des supers cours et les relations avec mes élèves sont devenues de bien meilleure qualité. Il manquait 1h30 dans mon emploi du temps, j’ai convenu avec la direction qu’il serait préférable que je fasse un Club Théâtre plutôt que de donner des cours supplémentaires et cela a été accepté, j’en profite pour faire une pièce sur la paix dans le monde et une sur la question de l’eau.
    J’ai plus de temps libre, du coup je m’intéresse plus à l’environnement et j’ai décidé de commencer ( plutôt reprendre ) le bénévolat.
    Voilà pour mon expérience personnelle.

    Répondre
  21. axel says

    5 janvier 2012 at 14 h 07 min

    Bonjour,

    Je viens de découvrir ton site et je voulais te féliciter. Il est beau, intéressant et complet. Il y a longtemps que je me posais des questions sur ma vie et depuis 1 ans je ne mange plus d’animaux et depuis six mois que du végétal. Je trouve beaucoup d’infos sur le web, mais c’est la première fois que je vois un site qui donne des recette de cuisine, parle de la société et de l’environnement, …, de tout. Et pour moi c’est très important. Je pense que changer le monde commence par se changer soi-même et donc repenser chaque aspect de sa vie. Consommer de façon responsable aussi bien pour la nourriture que pour le reste. Vivre selon ses principes est une joie, mais aussi une charge. Une charge que j’assume avec plaisir, mais tout de même je dois reconnaître que le monde dans lequel on vit n’est pas ouvert aux électrons libres. Déjà que j’ai pas de voiture (avec deux enfants, mais comment est-ce possible ?), que je roule à vélo par tous les temps, que je ne mange pas comme les autres, que je fais attention aux déchets, que j’achète un maximum bio et seconde main, que je travaille à 4/5e, … et par dessus le marché je suis un idéaliste :
    Je suis pâtissier de formation, donc travailler 80 heures par semaines, parfois plus (oui c’est possible) pour 6500 francs belges par mois (165 €), j’ai connu et je ne veux plus. En 1995 j’avais 18 ans j’étais passioné, en fait encore aveugle. Maintenant je suis employé administratif en 4/5e, mais surtout je veux refaire du pain. Du vrai pain au levain naturel. J’en fais chez moi, mais je veux le faire pour les autres, bio, et à un prix raisonnable, et sans machine, et produire assez pour vivre décemment sans plus, … et ne pas travailler la nuit ! Ben oui désolé mais je comprends pas comment le boulanger en est arrivé à accepter d’être l’esclave de son travail. Le pain que je fais il tient au moins 10 jours. Alors pourquoi je devrais dormir quand ma famille est éveillée et travailler quand elle dort ? Pour que les gens puissent manger du pain super-hyper-frais ? Mais le lendemain il sera toujours frais et puis je pourrais le vendre l’après-midi ou le soir. Enfin bref, c’est mon projet, sortir de l’impasse financière dans laquelle je suis actuellement et travailler avec mes mains pour faire quelque chose de simple, de sain et d’essentiel, mais de manière saine pour l’environnement et pour moi aissi. Et avoir encore du temps pour faire pleins de choses à côté. Un projet de vie quoi …

    Bon vent

    Répondre
  22. Christell says

    22 novembre 2012 at 11 h 35 min

    je suis vraiment bouleversée de lire ton article, ainsi que les commentaires qui suivent. Je suis une jeune maman, et la naissance de mon enfant me fait de plus en plus prendre conscience de la bêtise du monde dans lequel on vit. J’habite près de Paris, et nous venons d’acheter un appartement. Tout mon salaire passe dans le remboursement du crédit de la maison, heureusement, mon conjoint gagne 2000 euros, et nous sommes végétariens, et pas trop consommateurs. Mais quand même, avec toutes les charges + impôts + transports, etc… c’est ridicule. j’ai le rêve un peu fou de quitter la France, pour un pays où la vie est plus simple, où les gens sont heureux « de nature » (la Thaïlande, peut être, l’Indonésie, je ne sais pas).
    Je crois que ce qui me retient, c’est la peur de la vieillesse et de la dépendance, de ne pas subvenir à mes besoins quand j’aurais l’êge de la retraite. Comment faire, alors ?

    J’aime ton blog, Melle Pigut, et je t’aime « virtuellement » beaucoup.(je ne sais pas trop ce que ça veut dire. Peut-on aimer beaucoup quelqu’un qu’on a jamais rencontré ?)
    En tous cas, tu es une très belle personne, et je suis heureuse de te « connaître », et de savoir qu’il y ait des gens comme toi sur la planète est un réel encouragement.

    Répondre
  23. Lotfi says

    10 octobre 2013 at 17 h 26 min

    Encore un article dont je partage le contenu à 1000% 🙂 !!!!!!

    Le sujet professionnel est un sujet qui me tient à coeur et je l’étendrais même aux études qui nous y amènent. C’est l’un des sujets qui m’a, mine de rien, permis de me remettre pas mal en question. En effet, après 5 longues années de fastidieuses études en informatique, j’ai trouvé un boulot dans une société de services. Déjà, pendant mes études, je trouvais cela aberrant de devoir forcer les élèves à avoir un bagage de connaissances dont seulement un faible pourcentage ne sera utile plutôt que de laisser chacun personnaliser son apprentissage. Non, à la place de cela, on nous infantilise en nous mettant la carotte de la note, de l’examen, du concours, ce qui deviendra la carotte de l’augmentation et du salaire en entreprise. En gros, on nous enseigne à travailler pour une récompense et non par intérêt réel. Et pourquoi fait on cela ? Pour justifier des activités pour la plupart ennuyeuses, redondantes et peu enrichissantes. Et on en vient constamment à l’argent et aux actions qu’il engendre chez les gens.

    Mais je reviens au monde professionnel. Durant mes premiers stages, j’ai eu de longues périodes à ne rien faire. A cette époque, je me disais que c’était seulement parce que j’étais stagiaire et que cela aller changer par la suite. Mais je finis par constater en tant qu’employé que c’était la même chose. En gros, on nous demande d’être présent au travail même quand on n’a officiellement rien à faire, ce qui est complètement stupide. Au départ, j’avais choisi informatique car cela me passionnait, mais le monde professionnel a finit par m’en dégoûter. Au final, l’erreur que j’avais faite fut de penser que mon travail me permettrait de m’épanouir, étant dans un domaine que j’aime, et je pensais que cela me permettrait d’être bien dans ma vie puisque le travail occupe pas mal de temps au quotidien. J’ai mis 3 à 4 ans à retourner la question : mais pourquoi cela ne me convient pas ? Suis je vraiment fait pour ce travail ? La réponse est finalement que mon état d’esprit ne colle pas du tout à ce monde professionnel remplit de manipulation de l’information, d’hypocrisie, d’argent et de corruption. Cela a beau être une idée reçue, il n’y a qu’en en faisant l’expérience que l’on sait vraiment ce dont il s’agit.

    Cette expérience pro et les études qui l’ont précédées pourraient me donner l’impression que j’ai perdu mon temps, mais il n’en est rien. Bien au contraire, c’était un passage obligé pour réellement comprendre les rouages du système de l’intérieur. Comment rejeter quelque chose que nous ne connaitrions pas ? Ainsi, ces années de malaise m’ont poussé à chercher la réponse ailleurs que dans le travail et j’ai finalement trouver ma rédemption dans les voyages, les rencontres, les activités multiples éloignées de l’informatique, bref la vie tout simplement. Parallèlement, pendant ma période de doute, j’étais devenu gros et gras, me nourrissant très mal. Et quand le changement commença à prendre effet, cela fut d’abord marqué par un changement d’alimentation naturel axé sur le bio et la nourriture japonaise qui me permit de perdre 25 kg en quelques mois et de reprendre une bonne condition physique. Je lisais dans une des interviews du site quelqu’un qui disait que « tout est lié » et bien je rejoins complètement cette idée puisque je me mets à parler de mon alimentation sur un sujet lié au travail^^

    Je reviens au sujet de base. Ma façon de travailler est un peu spéciale. Je considère que je n’ai qu’une faible fenêtre cérébrale journalière que je consacre à mon travail et que je dois l’exploiter quand elle est active et cela est aléatoire. Cela demande donc de pourvoir travailler au moment que j’aurais choisi et quand mon cerveau sera disponible à 100% ou presque. Mais avec le système d’horaires, de deadline et compagnie, cela semble impossible et pourtant j’ai réussi à procéder comme cela durant 2 ans après avoir compris les règles du jeu. J’ai simplement utilisé les aberrations du système contre lui. J’ai donc réduit mes horaires au maximum tout en restant réglo, aucune heure sup malgré les demandes de mes managers, et je faisais le travail demandé au minimum syndical et à mon rythme. Ainsi, j’ai souvent eu droit de la part de mes supérieurs à des « On est content de toi, le client est satisfait, tu fais le travail demandé, mais en tant qu’ingénieur tu dois en faire plus tu comprends, montrer ta pro-activité ». Ce à quoi je répondais que je ne comprenais pas ce qu’on me demandait en plus puisque le travail de base était fait. La carotte de l’augmentation ne marchait également pas sur moi. Ainsi, ce type de boulot n’est devenu qu’une source de revenu pour financer mes voyages et dans le futur, je pense fortement à ne réduire le travail qu’à ce qu’il doit être : un moyen et non une fin. Je veux dire par là que je préfère travailler peu (même un travail qui me convient peu) sur une courte période afin d’avoir l’argent suffisant à réaliser un objectif précis. Cela sous entend d’avoir un mode de vie modeste, ce qui ne l’empêche pas d’être sain. Je dirais même que c’est lorsqu’on a peu de chose que l’on fait attention à tout, que l’on devient inventif pour trouver des alternatives et que toute situation, même banale, devient une aventure en elle même.

    Ainsi, la polyvalence devient le maitre mot. Je ne suis pas réduit à un type de travail juste parce que j’ai un diplôme. Un autre idéal de travail serait de faire quelque chose dans lequel je crois vraiment, qui sert vraiment à moi et aux autres et qui ferait avancer les choses. Et pour trouver une telle activité, il n’y a qu’une solution : tenter pleins d’expériences différentes, dans des contextes différents et avec des types de personnes différents. Cela implique de changer de domaine, de lieu constamment. Et on en revient à la mobilité et aux voyages.

    Bon j’arrête d’écrire des tartines, quand je suis lancé je pars dans tous les sens, désolé pour cela, mais ce sont des sujets qui me tiennent à coeur 🙂

    Répondre
    • PIGUT says

      10 octobre 2013 at 17 h 56 min

      Je suis vraiment contente d’avoir partagé sur ce sujet qui a des retours vraiment intéressants, alors merci pour ton témoignage ! Et je suis bien d’accord : tout est lié 😉

      Répondre
  24. Gwen says

    24 novembre 2016 at 15 h 06 min

    Que tes mots résonnent en moi ! Et je me permets de m’avancer pour lui, mais aussi en mon compagnon qui a quitté son travail il y a un an. Il cherche ce qu’il a envie de faire (et je sais que c’est créer, mais il faut encore qu’il fixe son choix… ou pas au final). C’est vrai que c’est dingue de « travailler pour vivre », pour avoir une maison dans laquelle on n’est jamais…

    Répondre

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  1. Le gâteau le plus rapide du monde « La cuisine végé c'est trop bon ! dit :
    10 juillet 2010 à 11 h 09 min

    […] de départ, la chaleur dans mon appartement, et beaucoup beaucoup de travail (ça va fait rigoler Mlle PIGUT). Donc j’évite d’allumer mon four, je passe 10 minutes par jour dans la cuisine, et je […]

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