Je n’avais pas 10 ans lorsque j’ai annoncé à ma mère que je ne voulais plus manger de viande. Il m’est difficile de me rappeler de cet événement avec précision. Je crois que j’aimais tous les animaux, je n’avais simplement pas envie de les tuer. Je trouvais illogique d’en câliner certains et d’en manger d’autres.
Mon père ce végétarien
J’ai toujours connu mon père végétarien. On ne peut pas dire que j’ai voulu suivre son exemple puisque je n’ai jamais entendu les raisons de son végétarisme, le sujet n’a pas été abordé à la maison.
Toutefois, il m’en a probablement donné l’idée. J’avais pu observer qu’il était fort (un maçon qui portait des sacs de ciment quotidiennement), qu’il ne mangeait pas que de l’herbe et qu’il était très en forme. Grâce à lui, j’ai toujours su que l’on pouvait être végétarien et vivre sans problème.
Tu es en pleine croissance
Donc, toute petite, j’ai voulu arrêter de manger les animaux. Il semblerait que j’ai été quelqu’un de sensible, réfléchi et déterminé dès mon plus jeune âge, ces traits ayant rendu pas mal d’adultes perplexes. Mais ma mère m’a expliqué que je ne pouvais pas me passer de viande parce que j’étais en pleine croissance [en réalité, on peut être végétarien ou végétalien toute sa vie]. Me sentant face à un mur, ne pouvant mettre ma décision en pratique sans l’aval d’un adulte, j’ai décidé d’attendre.
Je me rappelle bien avoir fait des tas de calculs pour déterminer la fin de ma croissance. Je me disais qu’après ma croissance, plus rien ne m’arrêterait. Coup de bol pour moi, j’étais plutôt précoce, alors à 13 ans, j’ai décidé que c’en était assez d’attendre. L’été avant ma dernière année au collège, j’ai donc arrêté de manger de la viande, du jour au lendemain sans attendre l’approbation parentale.
Moi, Melle 13 ans, végétarienne débutante
Ma mère a été un peu agacée par cette nouvelle et ne m’a pas vraiment soutenue ou encouragée. J’étais au début de l’adolescence, j’ai dû me débrouiller comme je pouvais au niveau pratique. La structure et la quantité des repas n’ont pas changé à la maison, il n’était pas prévu plus de légumes pour moi par exemple. Nous étions 4 enfants, c’était compliqué, et je n’allais pas recevoir de traitement spécial.
J’ai donc mangé les mêmes repas qu’avant, la viande en moins. Je me suis rabattue sur le pain et le fromage pour manger à ma faim (l’idée du siècle !). Il faut dire qu’à l’époque, les infos sur le végétarisme ne courraient pas les rues, surtout pas celles de mon petit village. Résultat, à la maison -où plaisir de la table était une expression quasi inconnue-, comme à l’école -où la gastronomie ne semble pas avoir sa place-, les repas n’étaient pas une fête pour moi.
Avec le temps, ma mère a fait des efforts pour me faire plaisir en me cuisinant par exemple des lasagnes aux légumes quand elle préparait des lasagnes à la viande. Quand mon père faisait la cuisine, c’était sympa aussi puisqu’il aimait improviser en utilisant des épices, et qu’il ne glissait évidemment aucune viande dans ses plats.
Globalement, j’ai tout de même passé les premières années à trier ma nourriture, surtout à la cantine où rien n’était aménagé pour des alimentations « différentes ». Enlever le jambon ou le bacon d’une quiche ou tarte, j’ai pratiqué abondamment. Me servir des légumes en « m’amusant » à éviter la viande cuite dans la même casserole, j’ai donné également [je n’accepterais plus ça aujourd’hui]. J’aurai sans doute brillé aux championnats du monde de tri dans l’assiette, si un tel événement avait existé.
Au final, mes repas étaient assez frustrants et pas équilibrés pour un sou… ils ne l’étaient pas vraiment plus pour ceux qui mangeaient de la viande, notez.
Les années découverte
Avec la fac, vint le moment de quitter ma famille. Ce changement s’accompagna d’une plus grande indépendance alimentaire, youpie ! J’étais alors végétarienne depuis à peu près 4 ans et j’ai enfin pu décider de ce que je mangeais. Je pouvais choisir ce que je mettais dans mon assiette chaque jour. Oh bonheur !
Cette période a été marquée par de grandes expérimentations culinaires. A moi les sandwichs toastés au coulis de tomate, pois chiches écrasés aux épices, fromage et verdure. A moi les salades, pâtes, gratins et tartes à tous les légumes possibles (vous connaissez mes tartatout ?). A moi les raviolis végé, les premiers produits « spécial végés » disponibles en grande distribution. A ce moment là, mes repas n’étaient encore ni très variés, ni très équilibrés, mais au moins, j’y prenais enfin du plaisir.
C’est amusant parce qu’à cette époque, mes amis trouvaient mes plats complètement fous… Objectivement, ça n’avait rien de sorcier, mais la norme en matière d’alimentation est tellement forte (comme dans tant d’autres domaines), qu’en sortant un tout petit peu des clous, on étonne rapidement.
A partir de 20 ans, j’ai pris sacrément goût aux voyages (merci la fac de langues !). Au niveau alimentation, j’ai eu la chance de goûter à du tempeh, du tofu, des beignets, épices, légumes inconnus et fruits incroyables d’Indonésie. Puis j’ai travaillé dans un magasin bio où j’ai découvert pas mal de produits végé-friendly (galettes et pâtés végé, céréales complètes, etc.) et plein d’ingrédients dont je ne soupçonnais pas l’existence.
J’ai également rencontré des gens de plein de pays différents qui se sont creusé la tête pour me faire goûter de délicieux plats de chez eux, sans viande. C’était très enrichissant, j’ai adoré cette période très gourmande.
OVNI
Pendant toutes ces années, je n’ai pas rencontré d’autres végétariens. Je n’ai jamais vraiment cherché à en savoir plus sur le végétarisme, je n’aurai même pas su comment m’y prendre, internet n’était pas si présent. Je parlais peu de ce que j’estimais être « mon choix ». J’étais une « végé sympa », celle qui s’arrange toujours pour ne pas faire d’histoire quand elle mange avec les autres, celle qui n’est « pas chiante » et n’en parle pas. Je pensais mon végétarisme accepté et compris par défaut.
J’avais vaguement entendu parler de végétaliens qui ne mangeaient pas de viande, comme moi, mais évitaient aussi produits laitiers et œufs. Leur position me dépassait, je ne voyais pas en quoi le lait et les œufs faisaient le moindre mal… c’était probablement juste des extrémistes un peu fou.
Je crois qu’il m’était déjà suffisamment difficile d’être l’ovni de service, essayant de me faire accepter dans ce monde que j’ai toujours eu du mal à comprendre. Inconsciemment, je ne voulais probablement pas me mettre des bâtons dans les roues et m’exclure en allant plus loin dans ma réflexion.
En réalité, je sais maintenant ce n’est pas mon végétarisme qui faisait de moi l’ovni de service mais ma capacité à remettre les choses en question : « pourquoi dois-tu toujours ne pas faire comme tout le monde ? » m’a-t-on dit un jour. J’ai toujours voulu faire comme je le sentais, c’est tout.
Pas vache le lait ? Et les œufs ?
Quand j’ai rencontré mon amoureux, au début de ma vingtaine, il mangeait peu de viande et ne buvait quasiment pas de lait de vache. Il n’était pas végé, mais faisait attention à sa santé et aimait beaucoup le lait de riz. Ça m’a ouvert de nouvelles portes.
Après quelques mois d’amour, nous avons fait un grand voyage ensemble. A cette même période quelque chose à changé pour moi, plus précisément il s’est passé quelque chose dans ma tête. Je ne sais pas bien ni pourquoi ni comment, peut-être que j’ai finalement lu des informations sur la production de lait et de fromage, je ne m’en rappelle pas. En tout cas, ça m’a subitement pris aux tripes pendant notre périple : j’ai commencé à éviter tous les produits laitiers.
Si le lait et le beurre ne m’ont pas posé de difficulté particulière (laits végétaux et huiles me vont bien), le fromage n’a pas été facile à arrêter. Depuis que j’étais végétarienne, je m’étais rabattue sur le fromage à chaque repas décevant, ce qui m’a rendue peu à peu complètement accro. J’en mangeais quotidiennement et j’en raffolais.
Je n’avais pas conscience que le fromage n’est généralement même pas végétarien puisqu’il contient de la présure qui est la plupart du temps issue de l’estomac de veaux.
Quoi qu’il en soit, à force de volonté, j’ai réussi à m’en passer. Il s’est avéré que le monde sans fromage n’était pas du tout l’enfer que je m’imaginais. Quelques semaines après avoir arrêté d’en manger, je n’en avait plus envie. Il m’est arrivé de craquer une fois (pour un fromage que j’adorais) alors qu’il n’y avait rien d’autre à manger pour moi. J’ai trouvé ça affreusement gras, trop salé et finalement assez surfait. C’en était fini de mon addiction au fromage.
Sur ma lancée, j’ai enchaîné avec les œufs que j’ai stoppé plus facilement. J’ai tout de même passé des semaines à tâtonner pour trouver une recette de crêpes potable parce que c’est mon goûter préféré. Quand je pense qu’aujourd’hui, je les fais tellement facilement sans même chercher à « remplacer les œufs », tout comme les gâteaux et même des omelettes…
La vérité, toute la vérité
Un peu plus tard, en m’installant en France avec mon Screugneugneu, j’ai eu envie de créer un blog pour faire pousser mes passions. Je cuisinais de plus en plus, découvrant chaque jour de nouveaux ingrédients et les innombrables possibilités offertes par l’alimentation végétale. Je réfléchissais énormément à ma relation aux autres animaux et j’avais besoin de partager tout ça.
J’ai alors découvert un monde d’informations sur le végétarisme et le végétalisme sur internet. J’y ai lu pour la première fois le mot vegan qui m’a tout de suite parlé. J’ai aussi appris beaucoup sur la manière dont étaient traités les animaux dans notre monde.
J’étais vraiment contrariée de n’avoir jamais été informée sur cette réalité. Je me suis sentie trahie qu’on ne m’en ait jamais rien dit.
A peu près à ce moment là, un mini miracle est arrivé. Mon amoureux a décidé de devenir vegan, rien de moins. C’était complètement génial de pouvoir vraiment partager sur le sujet avec celui qui partageait ma vie, ça nous a fait beaucoup avancer.
Vegan at last
Quand j’ai créé mon site PIGUT, tout s’est accéléré. D’abord il m’a permis de rencontrer des tas de végéta*iens. C’était la première fois que je rencontrai des personnes avec qui je n’avais pas besoin de justifier ma volonté de ne pas nuire, quelle libération.
J’ai continué à questionner notre relation aux autres animaux, et d’autres sujets qui me tenaient à cœur. J’ai revu ma copie sur des sujets auxquels je n’avais naïvement jamais pensé comme le cuir et la laine, les zoos, la consommation en général, etc.
J’ai également pris un plaisir fou à essayer de cuisiner tout ce qui me passait par la tête. J’ai commencé à vraiment me régaler tout en équilibrant mon alimentation, le rêve.
Justice et égalité
Enfant, aimant les animaux, j’avais suivi mon intuition de ne pas les manger pour ne pas les tuer. Plus tard, j’ai décidé d’arrêter les « produits dérivés » pour ne pas les faire souffrir.
En prenant du recul, j’ai réalisé que si on n’avait pas besoin d’aimer les autres pour les respecter, cela s’appliquait à tous les êtres et pas seulement aux humains. Pas besoin donc d’être un « ami des animaux » pour leur reconnaître le droit de vivre pour eux-mêmes, cela concerne tout le monde.
J’ai réussi à assumer le fait que je ne voulais et ne pouvais pas cautionner l’exploitation sous toutes ces formes. Cette manière de voir les choses me semble parfaitement cohérente, saine et positive. Cela est perçu comme « anormal » dans notre société où les vegans sont minoritaires et où les animaux sont considérés comme des choses. Mais n’ayant plus peur de penser différemment, j’ai vécu le véganisme d’une manière consciente et profonde. D’une histoire d’empathie et de compassion c’est devenu pour moi une question plus complexe où viennent se mêler justice et égalité entre tous les êtres.
Les autres
A ce moment là, je crois que mes proches ont été un peu secoués. Tout à coup, je n’étais plus la végétarienne « pas chiante » qui se fond dans le décor. J’étais à présent une vegan qui s’assume et s’exprime (pas chiante pour autant, croyez-moi). Ce changement a fait bouger les choses autour de moi.
Premièrement, mon veganisme est devenu l’excuse n°1 pour les gens avec qui mes relations n’étaient pas au beau fixe. Où je voyais des problèmes de communication, ils voyaient : le véganisme. La vérité était visiblement trop difficile à regarder en face. Il était plus simple d’accuser le grand méchant véganisme, qui -c’est bien connu- est la cause de tous les maux sur terre !
Je reconnais en avoir eu marre de voir des gens que je connaissais depuis des années manger systématiquement des animaux devant moi, sans aucun tact. J’en ai également eu marre de m’entendre demander si j’étais toujours végétarienne comme si j’allais « subitement revenir à la raison ». J’avais envie de pouvoir partager mes valeurs avec ceux que j’aime. Cela nous amène au 2e point.
J’ai réalisé que mon végétarisme n’avait jamais été compris. Forcément, puisque je n’en parlais pas, chacun s’était fait sa petite idée personnelle. Je ne peux blâmer personne pour ça. Mais il s’est avéré que les idées des autres étaient bien éloignées de ma réalité. Après 15 années de végétarisme, m’entendre dire par exemple que je faisais ça pour maigrir, mais qu’il fallait que j’arrête parce que les hommes préhistoriques mangeaient de la viande (au secours !), j’appelle ça un beau fiasco…
Finalement, ma vie sociale à changé. J’ai aujourd’hui beaucoup d’amis végé et vegan et mes proches non-végés sont sensibilisés à la question (encore un petit effort les amis, je compte sur vous !). Il faut dire que j’aime que gens qui savent se remettre en question, j’ai donc laissé partir ceux qui n’ont fait que se braquer, et même si j’ai encore beaucoup de tendresse pour certains, je me sens très bien dans ma vie sans eux.
The new normal
A présent, j’ai 30 ans, je suis vegan depuis plusieurs années et je suis heureuse d’avoir pu affirmer haut et fort ma volonté de ne pas nuire.
Cuisiner sans ingrédients d’origine animale est très banal pour moi, même si j’apprends encore tous les jours dans ce domaine. C’est devenu ma normalité. Bien sûr, manger dehors reste un peu compliqué, mais j’ai pris l’habitude de m’organiser, et puis les choses avancent dans le milieu de la restauration.
Pour ce qui est de l’habillement, je continue de porter principalement des vêtements d’occasion, je les choisi simplement sans produits issus de l’exploitation animale (comme le cuir, la laine ou encore la soie).
Pour ma consommation dans un sens plus large, j’essaie de toujours me renseigner et de faire au mieux sachant que l’exploitation animale, complètement banalisée, se cache partout.
I have a dream…
Je peux le dire maintenant, être vegan n’est pas tellement difficile, c’est comme tout, ça s’apprend. N’ayant pas eu la chance d’être soutenue dans les débuts de ma démarche, j’ai décidé de donner un coup de pouce à ceux qui se lancent aujourd’hui afin qu’ils ne se sentent pas perdus.
Parce qu’être végé ne devrait jamais être vécu comme un fardeau ou une honte mais comme une joie et une satisfaction. Le veganisme n’a rien « d’extrême » ou de « dangereux », c’est un message très simple d’amour et de respect qui va continuer à se propager.
Et parce que je veux faire ma part dans cette avancée vers un monde plus juste, je propose des cours de cuisine pour aider tous ceux qui veulent baisser leur consommation de produits animaux, ou qui galèrent à trouver leur équilibre en ne mangeant plus de produits animaux. J’aimerai qu’ils n’aient pas à remette en question leurs valeurs parce que ça semble compliqué, ou parce que ça gène leur entourage.
Non, être végé, ce n’est pas être fou. Très seule, j’ai mis des années à l’assumer, mais vous, vous n’êtes pas seuls, alors vous n’avez pas besoin d’attendre… et les animaux non plus !
***
Entre nous :
Et vous, vous êtes vegan ?
Si oui, comment ça s’est passé ?
Sinon, qu’est-ce qui vous retient ?
J’aime beaucoup ta petite série de « reportages » sur des sujets si intimes !
Ton parcours ne ressemble pas au mien, mais on peut se comprendre très facilement !
Je suis devenue végétarienne sur le tard, et j’évolue assez rapidement puisque mon objectif est le véganisme ! Tu connais mon blog, je n’y propose que des recettes végétaliennes… j’aime ça, j’adore ça !! Et je cuisine de cette façon au quotidien ! Le problème, c’était… les autres !
Difficile de faire accepter sa manière de s’alimenter quand le changement est si rapide ! Surtout dans une famille où la viande est très présente ! Et où les peurs alimentaires ont du mal à être rationalisées (les pro-té-ines??!) Pourtant, il y a quelques semaines, suite à des problèmes de santé, j’ai décidé de ne plus « accepter » de laisser les autres dicter mon alimentation quand on me recevait à table. La végétarienne silencieuse devient une végétalienne fière de l’être, bien dans ses baskets et avec un système digestif plus du tout chagriné par les quelques produits laitiers glissés dans la nourriture par mes hôtes 🙂
Un peu comme toi, ceux qui se braquent pourront passer leur chemin, je n’ai pas besoin d’aigreur et de colère dans ma vie ! 🙂
A bientôt Mlle Pigut 🙂
Mais comment tu fais pour les protéines alors ?
« Les autres » sont effectivement souvent un gros frein, mais d’après mon vécu je dirais que plus on s’assume et plus ils comprennent et peuvent accepter et même suivre.
A bientôt toujours avec plaisir 😀
Je suis ton exemple, et j’assume de plus en plus 😉
Végétalienne et fière de l’être 😀
Yeahhhh ! <3
J’adore tes nouveaux articles !
Ha ha, le tri des morceaux de viande, j’ai joué à cela, moi aussi (je me suis d’ailleurs rendu compte que les baguettes sont ce qu’il y a de plus simple pour trier les indésirables de son assiette…)
Mais non, nous ne sommes pas fous, et nous avons le plus beau des rêves… qui deviendra réalité ! 😉
Merci toi !
Très très bel article, bravo. On sent que ça vient du cœur.
Merci, oui, ça vient de l’intérieur 😉
Merci pour ce témoignage intéressant. Pour ma part je ne suis ni vegan ni végétarienne mais sensibilisée aux excès auxquels conduit la consommation de produits animaux. Je pourrais peut-être devenir végétarienne mais mon mari et ma fille aînée (7 ans 1/2) ne sont pas prêts de le devenir et ce serait trop compliqué de faire plusieurs menus à la maison. Ce qui m’interpelle le plus, c’est que mon fils de 5 ans ne mange pratiquement pas de viande ni de poisson, par goût (ou dégoût). Ethiquement je trouve ça très bien, mais je ne suis pas rassurée quant à la bonne couverture de ses besoins nutritionnels. Je pense qu’on peut être végétarien enfant mais j’imagine que cela implique beaucoup d’adaptation de nos menus, adaptation que je ne suis pas sûre de pouvoir tenir au quotidien. En plus ses goûts ne le portent pas particulièrement sur les légumineuses, je ne le vois pas avaler double ration de lentilles ou de pois chiches pour compenser (je suis peut-être un peu caricaturale…). Qu’en pensez-vous ? Avez-vous des enfants ? (désolée pour la question indiscrète).
Bonjour Isabelle,
Il n’est pas forcément utile de faire plusieurs menus à la maison, mais varier davantage son alimentation et y inclure plein de fruits et légumes, c’est bon pour tout le monde et pas seulement le petit dernier ! Et pas besoin de le gaver nécessairement de légumineuses. 😉
Je n’ai pas d’enfant, mais je connais plusieurs enfants végétaliens qui se portent très bien, je vous conseille de lire la Position officielle de l’Association américaine de diététique à propos des régimes végétariens pour mieux comprendre les avantages et besoins, ainsi que le Guide du Végétarien débutant de l’AVF pour le pratique : http://www.vegetarisme.fr/_pdfs/guide_vegetarien.pdf.
Enfin, si vous pensez avoir besoin d’un accompagnement, c’est aussi pour ça que j’offre mes services : http://cuisine.pigut.com 🙂
et je me permets de vous conseiller mon blog spécialement dédié aux enfants végétariens: http://enfantvege.canalblog.com/
Excellent conseil, merci Sophie, désolée de ne pas avoir pensé tout de suite à toi 😉
Merci pour vos réponses. Je vais faire un petit tour sur enfantvege et continuer ma promenade sur ce blog/site que j’ai découvert via Antigone et le no-poo.
Bonne continuation !
Du plus loin que je me souvienne, je n’ai jamais supporté de devoir manger un animal qu’on avait tué exprès pour ça et avec lequel je jouais la semaine précédente (j’ai vécu à la campagne)…malheureusement mes parents m’ont forcé à manger de la viande jusqu’à mes 18 ans! A 18 ans, je ne suis pas devenue végé d’un coup car je ne savais pas trop comment faire: il y a 25 ans, difficile de trouver de l’information sur le végéta*isme dans un monde de carnivore. Alors j’ai progressivement arrêté la viande, consommant du poisson au resto, chez les amis…car je n’osais pas dire que j’étais végétarienne.
Mon compagnon mangeait beaucoup de viande (par habitude) et son chemin a été plus long.
Vers 30 ans je mangeais de la viande une fois par semaine puis plus du tout.
Vers 40 ans, mon compagnon a décidé de ne manger de la viande qu’une fois par semaine puis il y a un an et demi il a décidé de devenir végétarien…ce qui m’a libérée et remotivée comme jamais.
En « fouillant » les blogs, facebook et compagnie à la recherche de recettes, d’infos, je suis tombée sur la fameuse présure du fromage et les conditions d’élevage des vaches laitières: Argh! Nous pensions ne pas pouvoir « vivre » sans fromage (j’en avais tellement mangé jusque là!) et puis il y a 6 mois nous avons décidé de devenir végétaliens (Ben c’est facile en fait!).
Nous n’avons pas acheté de cuir depuis 10 ans et de laine depuis 4 ans mais nous les portons encore alors nous ne pouvons pas dire que nous sommes vegan mais cela va se faire…
Voilà un résumé de mon parcours vers le véganisme qui aurait pu se faire plus vite si internet avait existé plus tôt…
Je crois effectivement, qu’avec internet, il est plus aisé de devenir végétarien aujourd’hui qu’il y a ne serait-ce que 5 ans.
D’abord parce qu’on a l’exemple d’autres personnes, on est moins seul au monde, on peut même faire partie d’une communauté. Ensuite, il y a plein d’idées qui facilite la vie au niveau pratique comme les recettes. Et puis les informations sur le traitement des animaux sont largement disponibles.
Bravo en tout cas pour ta démarche !
Je me suis régalée de cette lecture et je trouve ta démarche saine et logique, l’image que les autres ont de nous est souvent une pression supplémentaire, donc bravo pour la persévérance, et le résultat vaut beaucoup, ma conception de l’alimentation a basculé suite à un voyage en Inde où nous avions mangé végan toute la durée du voyage, c’était délicieux . Nous ne sommes pas encore végan mais nous ne mangeons pas de viande ni de poisson, 4 jours par semaine, et passons à la décroissance depuis plusieurs années et je ressens déjà une grande fierté…merci pour tes partages toujours très inspirants.
@ +
Un tres bel article mamz’elle! Que je partagerai tout à l’heure sur mon mur… J’en profite au passage pour te dire que mon prochain cadeau d’anniv’ sera sans doute un atelier avec toi (sur paris…)
Pour ma part, je suis beaucoup moins « courageuse que toi… J’ai toujours dis depuis que je suis toute petite, que si j’étais seule sur terre, je ne mangerai pas de viande car je ne pourrai pas faire de mal à un animal… Mais la viande faisait partie de mon quotidien familial surtout quand les grands parents tenaient une ferme ou bien elevaient des lapins…. Alors à chaque fois que j’allais chez eux, c’était « lui tu ne le tues pas, hein?! et lui non plus?! » Ce qui ne m’empechait pas d’en manger puisqu’ils me soutenaient qu’il n’avaient pas tués les animaux en question (mais oui bien sur!) (et au passage, je faisais un peu de la sélection pas tres cool, hein?!)
Quand j’étais etudiante, je mangeais tres peu de viande, car c’etait cher et puis, j’aime les plats « fourre tout ». Jusqu’à il y’a quelques mois, on avait réduit encore la viande car, je voulais la remplacer par des protéines végétales. Si j’en achetais, elle était bio et si possible locale et d’un petit producteur.. (dans le meme temps, tu remarqueras que je continuais de dire que si j’étais seule sur terre, je ne mangerai pas de viande… quelle hypocrisie). En 2012, j’ai quand même arrêté le foie gras (wahou!) Puis en décembre dernier (2013), à force de te lire, de lire antigone & cie, de lire des magazines sur les plantes, ma reconversion en tant qu’herbaliste… j’ai pris mon courage à 4 mains et mes convictions à bras le corps, et j’ai dis « cette fois j’arrete pour de bon ». Je te laisse imaginer la bonne période pour commencer le végétarisme: en pleine période de Noel…(mais du coup, comme ils n’avaient prévu que des trucs animaux, j’ai des belles salades que tout le monde a apprécié!) Ca a été d’autant plus « dur » qu’au sein de ma famille je suis déjà la « fille bio un peu trop » et là, j’en rajoutais une couche… Avec toutes les questions que tout végétarien doit entendre de la part de ses proches et qui reviennent dans toutes les bouches 😉 … Que ce soit au sein de ma famille (mes parents) ou belle famille, je n’en suis qu’au début et c’est un peu compliqué. Là, je suis rentrée le week end dernier chez mes parents et ma mere me dit: « ah mince, j’avais prévu des bouchées à la reine (« tu ne manges pas de poisson non plus? »), du canard, et des nems (non végétaux)…. Bref, j’ai essayé de m’accorder en me faisant mes plats spéciaux : bouchées à la reine remasterisées, pavés de seitan et soupe asiatique végétale…
Je redoute la semaine prochaine quand je vais devoir aller dans la belle-famille pour 5 jours… où je vais encore passer pour la compliquée de service… m’enfin, je ne m’en fais pas, avec le temps, ca devrait aller un peu mieux… (j’oublie de préciser que M.Vert-citron, lui n’est pas végétarien) mais ne mange plus de viande avec moi… 😉 )
et j’oublie de dire: je comprends tres tres bien le coup du « triage de viande » dans les plats…. :p
Oui avec le temps et en s’affirmant, franchement je crois que les choses se facilitent !
Au fait, tu n’es pas seule sur Terre et justement, tu n’es pas seule sur Terre, donc d’autres ont la même idée que toi, tu n’es pas un ovni trop bio (moi j’ai rajouté le « problème » du bio après, haha) 😉
Je n’ai pas de longues phrases pour résumer le sentiment, l’émotion ressentie après lecture de ton témoignage, simplement un immense : MERCI.
Derrière lui beaucoup de choses trop longues à épiloguer ici mais il est, croyez moi, très profond.
Merci beaucoup pour ce témoignage qui permettra sans doute à bien des personnes de franchir le pas. C’est vrai qu’on a besoin de courage au début (et de témoignages de personnes passées par là) lorsque tout nous fait nous sentir « anormal »!
J’aime beaucoup ce que tu dis en parlant de « volonté de ne pas nuire ». Je trouve que ça vaut toutes les justifications du monde (souvent interminables et menant invariablement au cri de la carotte…)
Je me reconnais beaucoup dans ton parcours : végétarienne à 15 ans pour ne pas tuer les animaux, beaucoup de temps à comprendre l’impact réel des produits laitiers et oeufs, mais je pêche encore à être « vraiment » végétalienne, la vie en société et mon envie de « ne pas déranger » me bouffent… Pas facile, mais j’y travaille^^
Ahh l’envie de ne pas déranger, c’est quelque chose que je connais très bien, j’ai passé beaucoup de temps à presque m’excuser d’exister… :-p
Merci pour ton message en tout cas, ça me fait plaisir de te lire.
Un super article ! J’ai connu à peu près le même cheminement.
Quel bel article !
Merci de nous faire part de ton cheminement.
Ton article m’aide beaucoup et me fait du bien. En ce moment je me cherche bcp…
Je ne suis pas végane et même pas vg… mais j’essaye de « faire attention » à ma consommation pour ne pas répercuter mes actions sur l’environnement et ceci depuis des années.
Au fur et à mesure du temps j’évolue, je réussis à faire (ou ne plus faire) certaines choses qui me paraissaient impossible…
Aujourd’hui je ne consomme plus de produits laitiers, je me déplace à pieds ou transports en commun, je fais mes cosmétiques maison et bio, idem pour les produits d’entretiens (bon là trop facile : vinaigre et bicarbo 😉 ), je limite la viande à 1 fois max par mois… pour la viande je commence à ressentir le « besoin » d’essayer de la stopper de mon alimentation… mais je ne me sens pas « d’affronter » le regard des autres. Déjà qu’on me prend pour une espèce de zinzin baba cool parce que je ne veux pas consommer à outrance… alors j’imagine sans viande…
Des témoignages comme le tien me font dire que finalement je me trompe et qu’on peut y arriver sans finir pendu en place publique 😉 (lol).
En tout cas très beau parcours, je t’admire bcp 🙂
Biz et bonne journée
ah oui le bio… je lisais ça plus haut « la fille bio un peu trop »…
Bon bah moi c’est pareil, on m’appelle « mme bio écolo »… je ne cherche pas à savoir si c’est flatteur ou carrément méchant…
Et là aussi on me rabâche les oreilles avec des « nan mais tu sais même pas si c’est vraiment bio », « j’ai entendu que le bio était mauvais pr la santé, tu vois toi qui mange que bio… », « tu manges bio mais j’suis sûre que t’adores les gâteaux industriels… »… la gentillesse des gens quand ils parlent de ce qu’ils ne connaissent pas…
Voilà pourquoi il ne faut pas écouter l’avis des autres. On est un extra-terrestre dès qu’on décide de nos actes et même si tout le monde est d’accord pour dire qu’ils sont positifs, on va nous chercher des poux… Moi aussi je suis la fille bio, j’ai ajouté ça à ma carte de vegan et bien d’autres choses qui curieusement font beaucoup parler les gens mais pas beaucoup agir… et ça va 😀
Merci pour tes commentaires, moi aussi ça me fait encore avancer de lire vos expériences, j’adore les lire !
Inutile de m’admirer, je fais mon chemin, comme toi, comme d’autres, bonne route à toi, et n’ai pas peur de la place publique, on n’y pend plus vraiment personne 😉
Bonjour,
Quel parcours! Je suis toujours admirative des personnes qui deviennent végétariennes dans l’enfance, être si lucide, si tôt!
Je suis devenue végétarienne à 41 ans (j’ai tout de suite arrêté d’acheter cuir et laine en même temps), éliminé tout produit laitier à 42 ans, végane à 43… du coup, à cet âge, ça va plus vite : on n’a plus peur de ne pas rentrer dans le moule, de choquer, de ne pas être « comme les copains »… Mais il faut réapprendre à cuisiner autrement, et ça, ce n’était pas très facile, surtout les premiers mois… Heureusement, ton blog et plein d’autres m’ont énormément aidée!
En revanche, ma maman était très vexée, elle qui m’avait fabriqué un cahier de recettes familiales… plus une seule recette du cahier n’est végane. A moi de créer le mien maintenant!
C’est vrai que plus tard, les problèmes de prise de décision et de regard des autres peuvent être moins importants, mais revoir toute sa cuisine et ses habitudes à 40 ans, chapeau !
Je suis bien contente si nos blogs t’ont aidé, c’est vraiment génial de pouvoir lire ça !
Pour les recettes familiales, tu peux t’amuser à « convertir » quelques une de ses recettes pour les partager avec ta maman 😉
On va dire que c’était la « crise de la quarantaine » 🙂
Pour les recettes de ma maman, j’ai déjà commencé à en « convertir » certaines … mais je me bats pour reconstituer la saveur acidulée de la sauce de sa blanquette aux câpres… j’y arriverai!
Article très sympa…cependant un truc me chiffonne…trier un plat pour ne pas manger de la viande?quel intérêt l’animal est déjà mort…Perso, voila un an que j’ai fortement réduit ma consommation de viande-comprendre par là que de deux fois par jour(consommation normal dans ma famille) je suis passée a manger de la viande uniquement le week-end(je précise que je vis encore chez mes parents et eux ne sont pas forcément ravis de ce changement(peur des carences) même si ils le tolèrent largement)-avec pour objectif de ne plus manger de viande a part au resto ou quand je suis invitée(à la fois pour le confort de tous mais aussi parce que se priver de quelque chose qu’on a aimé définitivement c’est se condamné à abandonner tôt ou tard). De même pour ma consommation de laitage et d’oeuf, sur ce coup a part quelques exceptions j’ai arrêté en totalité(même topo les invitations et restos), là j’ai totalement été écoeuré de la cruauté avec laquelle on traitait les animaux(poussins qui partais dans des broyeuses et veaux qu’on séparait de leur mère, sans parler de la productivité immonde imposée). Enfin bref je tend bien sur a banir aussi de ma vie tout ce qui est issu des animaux(je suis anti-consommation alors je n’achèterais pas de nouvelles choses pour remplacer des choses pas encore usées). Je ne serai en effet pas vegan mais seul les changements que je peux opérer ainsi que le bien être procuré par le fait de ne plus causer de souffrances inutiles(ou au moins de les réduire fortement) m’importe, alors au diable les étiquettes. Et puis, je pense que l’on peut éveiller les consciences par la parole et en montrant que chacun peut faire des changements dans sa vie(pour ma part je me suis dit pendant des années que je ne pourrait être végétarienne parce que j’adorais la viande, sans même me dire que je pouvais seulement réduire, des années de perdue par peur du changement parce que le fossé entre les végé et les « carnistes » est beaucoup trop grand.) enfin bref voila pour mon cheminement à moi. Mais pour ma part rien que par respect pour l’animal je ne tri pas ce qu’il y a dans mon assiette, ni dans ma penderie.
Hello Cécile 🙂
Moi aussi beaucoup de choses m’ont chiffonnées dans mon parcours, j’ai voulu montrer ma réalité, pas faire un concours de perfection 😉
Bien sûr, l’animal que je ne mangeais pas avait quand même été tué pour moi lorsque je triais ma nourriture, c’est un fait. Évidemment, avec mes 3 frères et sœurs et mes camarades à l’école, il y avait toujours quelqu’un pour récupérer ce que je triais, mais ça ne m’a jamais consolé, ces animaux avaient été maltraités, point. J’aurai tellement aimé avoir des repas sans animaux à l’école, mais voilà, si en 2014 c’est incroyablement compliqué (en fait, c’est interdit, mais j’encourage tout le monde à ne pas baisser les bras à ce sujet), c’était juste impensable dans ma campagne et sans soutien dans les années 1990. J’ai donc fait au mieux selon mes possibilités du moment.
Mon témoignage est aussi là pour pointer les problèmes rencontrés par les végés, même s’ils ne sont pas insurmontables (la preuve, je suis vegan aujourd’hui), surtout aujourd’hui avec internet, la communication et le partage des informations.
Tu as choisi un chemin qui te correspond et tu essaies de faire au mieux pour toi et pour les autres êtres, c’est ce qui compte, j’espère que tu continueras sur cette voie.
Ce n’était pas un jugement de valeur du tout(désolé si ça a été pris ainsi). C’était une vraie interrogation… Loin de moi l’idée de juger je trouve justement que certains végés sont dans le jugement et n’aide pas a changer les choses. Justement je trouvais ton parcours génial! Tu n’avais pas internet ni rien et tu es devenu végé a 13ans moi avec internet il m’a fallu 25ans pr m’y mettre…XD Pour les repas scolaires je craint que les choses ne sont pas près de changer… Mais pour le questionnement je pense que quand on a ouvert la boite de pandore la remise en question est sans fin:S
Pour revenir à ton interrogation, comment t’expliquer davantage… humm. Pour moi manger ou porter des morceaux d’animaux mort n’a plus été possible et ne le sera plus jamais. Je n’ai jamais pensé que les animaux auraient été « contents » de savoir qu’ils ne sont pas « morts pour rien », parce que pour moi sont de toute façon morts pour rien (ou juste pour nous faire plaisir, pire que rien, c’est même carrément sadique de mon point de vue). Je pense que c’est là que notre avis diffère. 😉
Au sujet des cantines, il faut continuer à se faire entendre encore et encore parce que c’est vraiment trop bête et super dur pour les familles, pas le choix. Je croise les doigts !
Ooo oui, je suis bien d’accord, une fois qu’on ouvre la boite, ça ne s’arrête plus, mais c’est passionnant 😀
Alors… je vais sûrement être un de seul commentaire de ce genre sur cet article.. Mais comme tu le demandes, non je ne suis pas vegan, ni végétarienne, ni etc…
Rien ne me retiens, c’est plutôt que je ne me suis jamais posée la question à vrai dire. Je fais attention à mes consommations, disons plutôt du point de vue environnemental (consommation de saison, locavore quand c’est possible) pour les fruits et légumes, pour les oeufs/volaille je fais attention au mode d’élevage…
Cependant, je ne me suis jamais demandée si j’allais devenir végétarienne un jour ou l’autre, je mange peu de viande (1 fois semaine), parce que je n’ai pas besoin de plus, pas parce que ça me dégoûte ou autre.
J’admire les parcours de chacun et chacune, mais même dans une démarche d’alimentation plus saine, je ne me vois pas éliminer un aliment ou un autre de ma consommation.
Voila pour moi 😉
Hello Marie, c’est chouette d’avoir plein de témoignages variés !
En fait, souvent on devient vegan parce qu’on voit l’animal, l’être vivant derrière l’aliment. C’est mon cas, je ne considère donc pas avoir éliminé un aliment de ma consommation, puisqu’un cochon, n’est pas plus un aliment qu’un chien ou un humain pour moi. Tout est souvent question de point de vue. Je suis contente qu’on puisse les exposer ici.
🙂
Je me régale à entendre les parcours différents, mais au final, toujours un peu similaires: le chemin est là..et il s’impose.Si les autres suivent ,tant mieux, sinon, ils restent en rade, tant pis.
Jai été végétarienne lorsque j’avais environ de 18 à 20 ans, un peu par hasard, au contact de personnes macrobiot.J’en avais gardé une toute petite consommation de viande, mais régulière, ce n’était pas sous -tendu de respect animal.Une dizaine d’ années plus tard lorsque j’étais enceinte, je me suis sentie « obligée » de manger un peu de viande, et de lait(alors que je détestais ça…),puis lors de la petite enfance de ma fille, idem:elle en avait besoin pour grandir…enfin..c’est ce que je croyais…C’est elle, de cantine scolaire en classe de neige qui m’a suppliée de l’autoriser à ne plus manger de viande: à l’école d’abord, puis à la maison.Elle avait bien conscience de machouiller de l’animal et ça la dégoutait.J’ai dit oui, et nous sommes devenues végétariennes ensemble, pour les animaux, puis véganes depuis quelques années.Elle en a 26…..Cela s’inscrit maintenant dans une démarche de militance.Avec pour seul regret de ne pas l’être devenue plus tôt….Et avec un quotidien émaillé de tout ce qu’on lit et entends partout: heureusement qu’on a des convictions chevillées au corps…..
OOO ton histoire est géniale, merci nous de l’avoir racontée ! Bravo à toutes les deux !
Alors tout d’abord ton article est super. J’ai l’impression de quasi m’y reconnaître. Surtout au niveau des amis…
Pour ma part je n’ai pas commencer aussi tôt. Je suis devenue vegetarienne il y a un ans j’avais 22 ans et cette année je me suis mis au vegetalisme tout en faisant attention a ne plus acheter de cuir laine soie… Je donnne au fur et à mesure mes vêtements en laine et en cuir. Je ne peux plus les porter, jme sens mal rien que d’imaginer les avoir sur moi.
J’avoue que parfois je craque pour une pâtisserie à la boulangerie mais je sais que petit à petit je vais y arriver. Je fais de plus en plus de patisserie maison pour éviter d’en acheter.
Déjà la viande et le poisson ne me donne plus du tout envie. Je peux même dire que Sa me dégoûte.
C’est un choix que je ne regretterai jamais. Je suis fière d’avoir ouvert les yeux. J’espère que mes futurs enfants ouvriront les yeux comme moi et mon compagnon. Mais c’est encore un peu tôt pour parler d’enfant :p
Dommage que j’habite à marseille je serai bien venue à un de tes cours de cuisine :).
Merci pour le partage de ton histoire, sa ma fait plaisir de la lire.
Bonne continuation. 😉
Merci à toi aussi pour ce partage ! C’est super de voir que plein de gens avancent.
Merci beaucoup pour tes encouragements.
Hello !
C’est super d’avoir découvert ton blog :))
Je n’en suis qu’à la phase de démarrage, mais la plus complexe finalement, à essayer de gérer différemment son panier et son frigo, à éviter les discussions qui vont m’obliger à justifier « mon désir de ne pas nuire » et me confronter parfois aux sourires amusés, voire à l’hostilité de mon entourage. M’engager dans le végétalisme, et idéalement le veganisme, est avant tout une épreuve de « désintégration sociale », mais ça n’est pas grave, je sais pourquoi je le fais.
Je vais m’empresser de te lire. Mais je te félicite pour ta démarche qui va sans doute être une jolie aide de mon côté ^^
Bises
Coucou Vanessa,
Je suis ravie de te lire si enthousiaste dans ton engagement !
« Désintégration sociale », j’adore l’expression. J’espère que tu trouveras ton équilibre dans tous ces changements. 😀
Merci pour ta bonne énergie et à très vite !
Bonjour,
J’ai 43 ans, voilà seulement 5 jours que je suis végétarienne. Ça ne m’est pas tombé dessus du jour au lendemain : j’ai un fils de 18 ans qui est devenu végé il y a 3 ans, et végan depuis 1 an… J’ai appris à cuisiner pour lui sans produits animaux. Et j’y ai pris goût. Mes convictions écolo-naturo-bio ont fait le reste. Dans les repas familiaux (j’ai un mari et 3 enfants) la viande a pris moins de place, jusqu’à disparaître de mon assiette. Mon mari-chéri et mes 2 autres enfants restant omnivores, je continue de leur en cuisiner… Ce n’est pas simple, mais chez moi on a toujours été très tolérants en matière alimentaire, si quelqu’un n’aime pas, on ne force pas, on accepte sa différence. Merci pour ces articles très intéressants.
Ooo bravo pour ce tout récent changement et bravo pour l’ouverture d’esprit !
Merci pour ce témoignage, le mien est très similaire !
A 10 ans, alors que je mangeais les maquereaux en sauce que j’aimais tant, j’ai tout à coup posé ma fourchette et déclaré à ma maman que je ne voulais plus manger d’animaux. J’ai eu la chance qu’elle comprenne cette décision et qu’elle me soutienne ! Je ne me souviens pas d’un déclic en particulier non plus… j’aimais les animaux
J’étais aussi la végé pas chiante, dans mon coin à vivre « mon choix personnel », à penser que j’étais la seule à voir les animaux comme des animaux et non pas de la bouffe … Quelques petites années plus tard, c’est les chaussures que je voulais désormais sans cuir.
Lors des fêtes de Bayonne, je refusais d’accompagner mes amis pour assister aux spectacles de vachettes ou autres.
Après l’adolescence, lors d’un voyage (fac de langues également^^), j’ai rencontré des vegan, leur philosophie me dépassait un peu mais c’est à ce moment là que j’ai eu accès à pas mal d’infos (merci internet), et remis en question ma consommation de produits laitiers; je me suis alors mise à en consommer des bio et sans présure animale pour le fromage (je ne buvais déjà plus de lait car il m’a toujours fait mal au ventre) …Cet arrangement avec ma conscience n’a pas tenu bien longtemps et je me suis alors re-penchée sur le mode de pensée vegan (internet encore) dans lequel je me suis alors totalement identifiée … les animaux n’existent pas pour nous dans le but de nous être utiles; ils ont droit de vivre leur vie… c’est ce que j’ai toujours pensé au fond, mais là j’ai pu mettre des mots sur mon ressenti et découvrir un univers où je n’étais plus seule à les considérer de cette manière …
Je me suis détachée de pas mal de personnes de mon entourage car ce n’était pas du tout évident pour moi de communiquer avec, et j’ai évidemment entendu moult répliques inutiles durant des tas d’années ! et ce n’est pas fini mais avec l’expérience je sais y répondre dorénavant
J’ai aussi la chance d’avoir un amoureux qui a décidé d’être vegan suite à un déclic lors du visionnage d’Earthlings ensemble, ce qui m’a d’ailleurs conforté dans ma lancée… il y a quelques petites années… et ma maman est aussi devenue vegan 🙂
Puis au fil du temps et de documentation, à l’empathie se joignent les notions de justice, de respect et de logique … je suis vegan pour les animaux, et il est intéressant de constater que mon amoureux l’est pour des questions de « globalité », donc en effet, nul besoin d’aimer les animaux pour cela !
J’ai des projets, pour faire découvrir la nourriture végétalienne entre autres^^
C’était peut-être un peu long mais j’ai eu envie de partager car ton témoignage m’a beaucoup parlé
Bonne soirée à tous !
Merciii pour ton témoignage qui fait plaisir à lire, moi aussi je m’y reconnais pas mal 😉
Bonne soirée à toi !
Bonjour, merci du temps que tu passes à informer/aider les gens à se nourrir, vive les blogs vegan !!!
Pour ma part c’est le décès de ma chienne qui est à l’origine de mon végétalisme : Désespérée par son départ, j’ai erré sur les forums de protection animale pour savoir comment on devient famille d’accueil pour animaux.
Sur ces forums on parle beaucoup de véganisme et d’antispécisme, ça m’a tout de suite parlé, je n’ai jamais racheté oeufs ni lait, ni fromage.
Et ma fille de 8 ans se régale de mes cookies, crêpes et béchamels vegan, ne demande jamais de yaourts alors qu’elle en mangeait des tonnes !!!
Quel parcours, c’est chouette que la difficile expérience de la séparation d’avec ta chienne t’ai menée au veganisme…. quelle belle histoire, merci !
Coucou,
Il est vrai q l’outil Internet et tous ces supers blogs m’ont poussé à passer le pas du végétarisme à 25ans. La viande et le poisson j’ai aimé ça beaucoup mais les conditions d’exploitation animale sont immondes et m’ont réellement aidé à franchir le cap. Après je mange des œufs puisque j’ai mes poulettes pondeuses qui finiront pas en ragoût je vous rassure! Quand on a le plaisir de cuisiner ce n’est pas un handicap ce sont des nouvelles rencontres je fais des supers bouffes en famille ou entre amis à bloc de PST, seitan, légumineuses en folie et toujours des tonnes d’épices et toujours des supers retours. Niveau famille mes parents et mes sœurs sont très tolérants et respectent les choix de chacun et ils s’adaptent merveilleusement (et ils sont restaurateurs dans une région très agricole où tous les végés vont pq ils font des supers assiettes riches et copieuses!) Ma belle mère prépare de bons petits plats pour moi en détournant celui initial q je mange comme tous et pense à mon beau frère musulman pour tous nous contenter 🙂 et mon chéri viandard mange comme moi et aussi de la viande et ça ne me dérange pas chacun ses convictions et c’est ça qui fait la richesse d notre couple aussi. Je me rends compte q j’ai un entourage et une force de caractère qui m’ont toujours aidé à assumer mes choix et je souhaite autant d’épanouissement à tous!!! Après le végétalisme je ne pense pas le fromage est très présent pour moi et il provient des poubelles donc je pense q je fais part belle à la récup mais ne prive pas d qq. plaisirs certaines fois. Chacun sa conception des choses et rien que la réflexion est un bon début de chemin après comme je l’ai déjà entendu faire l’amour avec un omnivore n’est pas un crime alors soyons tous et toutes tolérants 🙂
bonjour
je m’appel alex et j’ai 19 ans , végétalienne depuis l’age de 13 ans.
je suis tombée sur ton site par hasard et je me trouve vraiment super .( dans mes favoris tout de suite)
ma famille a plutôt bien accepter mon changement d’alimentation même si cela a pas mal perturbé le fonctionnement d’alimentation a la maison au début 🙂
j’ai cependant un petit problème en ce qui concerne les substituts d’aliments dans certaines recette, je suis depuis toujours allergiques aux fruits à coques et certaines recettes remplace le beurre par des purée de fruits à coques.
Si quelqu’un a des suggestions pour moi cela me serait vraiment d’un grande aide.
merci et à bientôt.
Hello Alex, bienvenue et merci pour ton témoignage ! 😀
C’est vrai que je suis de ceux qui adorent remplacer le beurre par des purées d’oléagineux, j’adore ça ! Dans les recettes de gâteaux, tu peux souvent les remplacer simplement par de l’huile (d’olive par exemple) et en général, tu peux remplacer ces purées par de la margarine ou de l’huile de coco (solide). Parfois on peut même remplacer le gras par des purées de fruits (pomme par exemple). 🙂
super! merci pour ta réponse, je n’ai jamais tester les purée de fruits à la place des matières grasses j’ai plus l’habitude de les manger telles quelles :p
je vais me remettre aux fourneaux dès demain
encore merci et à bientôt
Coucou!
Merci pour ton chouette témoignage! Je suis vegan depuis deux ans maintenant. Avant cela, j’étais déjà portée sur une alimentation saine, de plus en plus crue, et la viande me dégoûtait de plus en plus (je n’en avais plus envie). Et puis, en période de fête, j’ai vu à la TV une publicité de l’association Gaïa dénonçant le gavage des oies pour fabriquer le foie gras. Et là, ce fut l’électrochoc! J’ai fondu en larmes devant la violence et la cruauté de la réalité, et je suis allée tout de suite de documenter. Le site de l’association végétarienne de France m’a aidée à tenter le végétarisme, et finalement, je suis devenue végétalienne tout naturellement, et presque immédiatement. Depuis, je milite pour les droits des animaux et, tout en étant très tolérante et entourée d’omnivores, je fais parfois des cours pédagogiques pour expliquer aux gens ce qu’est l’alimentation végé, ainsi que les raisons et les bienfaits qui l’accompagnent. Je passe probablement pour une « originale », mais mes convictions n’ont jamais été aussi solides. C’est une grande fierté d’être vegan! =D
Du coup, j’adore les blog comme le tiens, bonne continuation et merci pour tout ce que tu fais!!!
Bisou!
Merci pour ton commentaire et bravo pour ta démarche 😀
Bonne continuation à toi aussi !
Ca fait quelque temps déjà que j’ai découvert votre site et que j’y viens de temps en temps, mais c’est la première fois que je laisse un commentaire. L’envie de partager vu que vous nous faite partager votre beau cheminement.
C’est mon côté bio qui m’a amenée à lever progressivement les oeillères que je gardais consciencieusement en place pour éviter de me confronter à la réalité de la condition animale. Enceinte, mon mari et moi avons fait le choix d’opter pour des couches lavables pour notre petit bout à venir. Et de blogs écolos en blogs écolos, je me retrouve face aux tests cosmétiques sur les animaux. Et je réalise que j’ai toujours été contre, sans jamais assumer cette prise de concsience. Je vire les produits testés de la maison. Je mets le doigt sur des choses dont je ne soupçonnais même pas l’existence : les produits ménagers sont aussi testés sur animaux !!! Là aussi, on change nos habitudes. Mais je consomme toujours des produits animaux. Cherchez l’erreur, le cerveau humain est bizarrement fait parfois…
Mon fils nait, le bonheur et pourtant, quelque chose ne va pas. On suspecte une allergie aux protéines de lait de vache. Comme je l’allaite, c’est moi qui doit donc supprimer ces aliments. Et étonnement, ça se fait facilement, passé la phase désintox du fromage (comme je me suis reconnue dans vos propos !! ) Il me faudra pourtant plus de 6 mois de ce régime pour que le déclic se fasse. Un jour (pourquoi ce jour là ? Mystère) je lance à mon mari que je suis quasi végétalienne, vu que je ne mange alors que peu de viande ( et encore, celle transformée, qui me rappelle le moins possible l’animal qui git dans mon assiette…)
Il me répond alors : « tu tiendras jamais »
C’était le coup de pied au … bref, ce fut la gifle dont j’avais besoin pour réaliser l’absurdité de ma situation : pas de cuir, pas de produits testés sur les animaux mais j’en mangeais encore ?! Je deviens végétarienne. Et en me renseignant sur le végétarisme je découvre aussi la pressure animale dnas le fromage, les conditions d’exploitation de l’industrie laitière, le sort des poussins mâles…
Je ne suis pas encore végan, mais j’y travaille. Les freins ? La vie familiale. Mon homme a considérablement réduit sa concommation de viande mais il ne veut pas franchir le cap. Par rapport à notre fils, il ne veut rien lui imposer, mais on a trouvé un compromis sans même en parler : il mange des repas omnivores chez la nounou mais à la maison, il n’en mange pas : il raffole des légumineuses et refuse la viande quand il est avec nous ! Petite anecdote : mon mari lui sert du jambon, il me le met dans mon assiette à moi (!) et me fauche mon steack de soja 😀 A même pas 2 ans ^^
Tout ça pour dire que du coup, j’essaye plein de recettes pour végétaliser les repas de la maisonnée. Ma dernière acquisition ? Votre livre sur les pois chiches ! (j’étais comme une gamine un matin de Noël quand je l’ai vu dans ce magasin bio : j’adoooore les pois chiches)
Petit à petit je fais mon chemin et vos expériences et recettes sont très précieuses pour moi. Alors je fini ce pavé en vous remerciant de partager tout ça avec nous.
Oooo merci pour ce message adorable et merci pour ce partage ! Un cheminement sinueux mais qui avance et avance d’une manière positive, bravo !
Et merci encore de prendre le temps de venir vous raconter, c’est un grand motivateur pour moi !
Tout est dit dans les commentaires précédents, je me contenterais donc d’un grand MERCI pour ce témoignage émouvant (oui) qui nous permet de nous « désisoler », de nous « désovniviser » et de nous donner espoir sur l’avenir… le notre (assumer un jour) et celui des autres (un jour tous végans !!) !
J’adore cet article :3
Je n’ai que 18 ans (un grand enfant encore, même si une année de fac permet de grandir un peu ^^) mais je suis en train de faire ma transition végétalienne (végétarienne depuis 1an seulement mais sans « rechute » ni aucune difficulté à arrêter du jour au lendemain ma consommation de viande (chez moi on en mangeait peu et surtout de la viande blanche) ! J’ai plus récemment arrêté le fromage, et le lait de vache. Pas de soucis avec mes parents chez qui je vis encore, ils ne le prennent pas trop sérieusement je crois, ils doivent se dire que c’est par « mode » et que « ça va me passer » ! Plus de difficulté pour arrêter le beurre (pas en tartine mais cuisiné) en partie parce que je ne veux pas imposer de contraintes à mes parents (qui ont déjà, consciemment ou pas, clairement ralenti leur consommation de viande)… du coup je me dis que ce sera plus facile quand je serai totalement autonome (patience…) et aussi parce que je cuisine pas beaucoup (élève en fac de médecine, manque de temps, jamais chez moi etc.)!
Seulement je consomme encore du poisson parce que je ne veux pas avoir à prendre de vitamines (genre B12, comme Juliana de Fitness Bien être sur Youtube) pour compenser une possible carence (même si je me suis tournée vers le soja, le quinoa, les légumineuses, bref je m’adapte)… Tu ne parles jamais de poisson, mais chez moi c’est central (même si j’habite pas du tout sur la côte xD)… Pourrais tu me dire si (en mangeant bien équilibré, vegan) on risque une carence que le poisson pourrait compenser ?
Merci d’avance si tu prends le temps de lire ce commentaire, je viens de découvrir ton site, tu réponds à énormément de questions, merci d’exister 😀
Bravo pour ton avancée vers le végétarisme et peut-être le végétalisme !
Je suis vegan depuis des années, je n’ai pas mangé de chair animale -donc pas de poisson- depuis bientôt 2 décennies. Oui, on peut se passer du poisson comme de la viande, c’est tout le principe du végéta*isme. 😉
Un article sur le poisson en tant qu’être sensible a été écrit récemment, j’en profite pour en parler : http://www.huffingtonpost.fr/pierre-sigler/lintelligence-des-poissons_b_5673997.html
Tu trouveras dans les végétaux tout ce dont ton corps a besoin, sauf, comme tu l’as bien compris, la B12 à laquelle il faut faire bien attention. Moi aussi, ça m’embêtait de me complémenter au début de mon végétalisme. Mais très franchement, ça n’a pas de sens pour moi d’être vegan pour les animaux et de vouloir manger un animal de temps en temps pour éviter une pilule (d’autant qu’un bon poisson plein de métaux lourds ou d’antibiotiques, ça ne me paraît pas une idée spécialement judicieuse pour la santé + si ton poisson balade un ténia et que ce dernier s’installe en toi, il se nourrira de ta précieuse B12, je crois que ça n’est pas spécialement courant, mais ça existe.)
Je ne suis pas nutritionniste et je ne prétends pas donner de lignes à suivre en alimentation, mais je peux t’orienter vers des lectures qui peuvent t’aider à répondre à tes questions :
– Position officielle de l’Association américaine de diététique au sujet de l’alimentation végétarienne (toutes les infos santé) : http://jmtrivial.info/vegeweb/Position_VG_ADA2009_VF1.00.pdf
– Guide du Végétarien Débutant de l’AVF (pour des infos pratiques) : http://www.vegetarisme.fr/wp-content/uploads/2012/06/guide-vegetarien-debutant.pdf
Bon cheminement 😀
Merci pour tout, vraiment !!! 😀 Je vais lire tout ça !
bonjour à tous !
je m’appelle sophie je suis végan depuis 41 ans
j’ai deux grands enfants de 29 ans et 19 ans
ils sont devenus omnivores maintenant qu’ils sont adultes à mon grand desespoir ( pendant mes grosseses evidement j’étais végan, ils ont été élévés végans )
ils ont eu toutes les infos pendant leur enfance sur les animaux sur leur exploitations leurs tortures leurs humiliations etc…
comment accepter cet état de fait ( qu’ils soient des adultes avec leur propre reflexion et personnalité) sans conflit
merci
sophie
hello
J’ai connu ton site en cherchant une recette de pancakes vegan, (délicieux, et je pese mes mots)
Nos histoires en matière de veganisme ont beaucoup en commun, et du coup j’voulais juste te remercier pour ton site qui est très sympa, bien fait et d’une grande aide en matière de cuisine végé. Voila… merçi, et a bientôt.
Merci beaucoup pour ton message Liz, à très bientôt et… fais-toi plaisir ici 😉
Bonjour, merci pour ce témoignage (je viens de lire l’interview sur lilis kitchen), je suis moi-même végétarienne de fait depuis une petite année, et en transition végétalienne. Comme toi pour beaucoup d’autres raisons j’ai eu toujours l’impression d’être l’ovni de service et ma famille ne me soutient absolument pas. Bon j’ai 33 ans donc je fais ce que je veux, je me renseigne et je lis beaucoup en ce moment (en plein dans le rapport campbell) et j’essaie d’avoir tout l’argumentaire pour pouvoir faire ce que je pense le mieux pour mes deux enfants. Pas facile d’être à contre-courant…
En tout cas, depuis que j’ai réellement arrêté les produits animaux (on va dire un mois), je me sens tellement mieux, en harmonie avec moi, avec le monde meilleur dont moi aussi je rêve depuis mon enfance. Ce sentiment de pouvoir avoir de l’impact, de pouvoir choisir est vraiment très épanouissant.
Reste à aller rencontrer de vrais végétaliens- végans: je n’en connais aucun, et je me sens super extraterrestre…
Internet aide beaucoup en tout cas c’est certain 😉
Merci pour ton témoignage positif Sabine, je te souhaite bonne route et plein de rencontres végé !
Très bel article ! Je découvre ton site et j’adore ! Mon expérience de végétalienne est toute nouvelle. D’abord une expérience pour voir… Mais de plus en plus une conviction. Je teste de nouveaux plats, mais j’ai toujours peur que ce ne soit pas assez équilibré, je débute… Ton site va beaucoup m’aider, j’en suis sûre.
Merci pour ton partage ! Cet article m’a fait du bien. Je sais que je ne suis pas seule grâce à Internet et à la blogosphère, et aussi grâce à mon engagement militant, mais des fois, entourée d’omnivores, ce n’est pas facile de ne pas se sentir un OVNI comme tu dis. Un ami végétarien m’a permis de remettre en question mon alimentation. Et c’est grâce à des blogueuses, comme toi, que j’ai pu découvrir l’alimentation végétale et m’y mettre. Je suis végane depuis un an, j’ai eu quelques mois de transition végétalienne à la maison et végétarienne à l’extérieur parce que je pensais que c’était plus simple pour mes proches. J’ai aussi créé un blog peu de temps après mon véganisme et j’ai fait plein de chouettes rencontres !
Merci pour ton témoignage et bravo pour ta transition !
J’ai attendu d’avoir 38 ans pour devenir végétarienne (honte ) et ce grâce à Marine le Pen ( si, si ) et sa campagne anti hallal qui m’a poussée à me renseigner sur l’abattage hallal et à me rendre compte que l’abattage » classique » n’était pas plus glorieux ( je ne consommais déjà plus de foie gras depuis plusieurs années ) J’ai mis ensuite un an à devenir végétalienne ( ah ce fameux fromage ) , j’ai stoppé net le fromage , en me disant que si j’attendais d’être prête ça pourrait durer un moment , moins difficile que ce que je pensais pour moi aussi …J’ai même oublié de parler des oeufs tellement on s’en passe facilement ! (que j’achetais de poules élevées en plain air depuis de nombreuses années également , ou comment essayer de ruser avec sa conscience ) Par contre je crois que j’ai eu besoin de passer par le végétarisme , le temps de m’habituer à une nouvelle façon de cuisiner … Pour l’instant ma fille aînée de bientôt 12 ans est végétarienne de puis 3 ans , ma cadette et mon compagons sont toujours omnis mais en pratique mangent à 90 % vgr ( puisque c’est moi qui cuisine ! Na ! )
Bref , je suis maintenant plus heureuse car en accord avec moi même et , paradoxalement plus malheureuse tellement le traitement infligé aux animaux non humains est abject …
Merci pour ton témoignage Laurence !
Pour ma part le parcours est sans doute celui dont vous auriez rêver au départ….Parents végétariens, je n’ai pas manger de viande pendant mes 18 premières années. Mais ce qui est difficile et important à la fois c’est le libre choix, ma mere avait imposé ce choix à tous car elle ne supportait pas les tortures animales. Elle nous proposait faussement de nous donner de la viande si vraiment on en voulait mais avec le discours bien établi de l’horreur que c’était pour elle. Donc on en mangeait pas juste pour ne pas aller à l’encontre de son éducation… Puis en couple avec un mangeur de viande, je me suis autorisé d’y goûter, J’ai ainsi combler mes carences en fer et en découverte surtout!
Nous avons jamais manger beaucoup de viande et aujourd’hui je me dirige vers le Vegan mais par choix et convictions personnelles ( cela aura prit 10 ans…).
Et je suis ravie de voir et de lire toute la connaissance que l’on a qui permet de faire de se régime un régime équilibré. Toutes ses sources de fer, de calcium et de protéines, toutes ses recettes…c’est tellement plus facile maintenant, et plus gourmand.
Car petite on ne faisait que supprimer des aliments des plats ou les remplacer par des œufs.
Je me souviens des repas en collectivités ou j’avais un œuf dur en remplacement de la portion de viande à chaque repas….